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Droit à l’eau à Niamey : des nombreux habitants peinent à étancher leur soif Par Abdoulaye Issa Ounteini


  17 Novembre      35        Environnement/Eaux/Forêts (6467),

 

Niamey, 17 nov (ANP) – Des charrettes à bras ou à traction animale lestées des bidons d’eau, des colonnes des filles et femmes avec des seaux ou bassines en équilibre sur la tête, des motos et autres engins surchargés du liquide vital….
Ces scènes de corvées d’eau qui rappellent sans se méprendre le quotidien des zones rurales se passent à Niamey, la capitale dans certains quartiers de la périphérie hors du réseau de distribution d’eau potable où les habitants peinent à étancher leur soif.

Sur sa moto de marque chinoise, M. Moussa Amadou a fini de remplir ses bidons d’eau de 25 litres au niveau de la borne fontaine de la cité de Rhodésie où il doit faire des allers et retours pour assurer son approvisionnent en eau de la journée.

‘’Malgré ma petite famille, je suis obligé d’effectuer plusieurs tournées pour faire face à nos besoins domestiques et de consommation’’, témoigne-t-il.

Cette situation est perceptible au niveau de plusieurs zones de la capitale non desservies par les installations de la Société du Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), notamment Rhodésie bas, kafakoira (Périphérie Est).

Même là où la canalisation passe, au cours de certaines périodes, les robinets restent à sec des longs moments en raison de la topographie de la zone (plateau) ou de l’état du réseau, croit-on savoir.

‘’Il faut se réveiller à 4 heures du matin pour remplir mes récipients car toute la journée les robinets sont secs ‘’, raconte M. Ibrahim du quartier Aéroport.

Faute de mieux, ces assoiffés de la capitale se rabattent sur des puits aménagés ou des châteaux d’eau autonomes réalisés par des privés ou des organismes caritatifs.

Beaucoup d’habitants de ces zones voient à travers cette initiative comme une solution alternative à ce problème épineux d’accès à l’eau potable, comme c’est le cas pour Abdoul Razikou Habi qui raconte « avant on s’approvisionne en puits traditionnels et parfois on se déplace jusqu’au niveau des bornes fontaines du centre-ville ».

Ces eaux sont-elles propres à la consommation en l’absence de tout contrôle ?

Certains consommateurs se plaignent du goût et parfois de la couleur du liquide servi dans certains quartiers mais le désir d’étancher sa soif semble plus fort que le souci de santé, cette hypothèse est confirmée par M. Mallam Ibrahim qui reconnaît n’avoir pas associé les agents de contrôle de qualité du ministère en charge de hydraulique lors de la construction de son puits.

Tout de même, indique t-on, certains forages ont été fermés pour nuisance à la santé des consommateurs.

Malgré l’implantation de plusieurs châteaux d’eau non commerciaux, le business de l’eau a des beaux jour devant lui pour les promoteurs du quartier Rhodésie , qui vendent le bidon d’eau de 25 litres à 20FCFA et le mètre cube à 400FCFA pour les abonnés par exemple du Château d’eau de Seydou yayé . Cette initiative d’implantation de château d’eau a créé aussi d’emploi pour les vendeurs ambulants appelés communément les ‘’Garouas’’ qui vendent à leur tour les bidons de 25 litres à 50fcfa.

Les Associations des consommateurs en première ligne pour un accès universel à l’eau potable : le président de l’Association de Défense des Droits des Consommateurs (ADDC Wadata), M. Mahamane Nouri explique que le manque de réseau de distribution d’eau potable au niveau de certains quartiers de la périphérie est dû au fait que l’accroissement de la ville de Niamey n’est pas suivi par l’aménagement et la prestation de certains services tels que la question de l’eau, électricité, santé .

Tout en reconnaissant que l’accès à l’eau potable est un droit universel, et aussi un droit contenu dans la constitution du Niger, M. Mahamane Nouri de souligner que malgré l’engouement enregistré ces derniers temps par rapport à la desserte d’eau dans les nouveaux quartiers, force est de constater qu’il est extrêmement difficile, dans les faits, aux consommateurs de ces zones d’accéder à certaines conditionnalités, notamment celle relative à l’extension du réseau.

Le président de l’ADDC Wadata de faire comprendre que leur rôle est de mener une lutte pour l’accès à l’eau potable en termes de disponibilité et à un tarif accessible. Et que cela a été à l’occasion de plusieurs rencontres de validation de programme organisé par structure en charge de l’eau au Niger.

En milieu urbain, le Taux d’accès des ménages aux services optimaux d’eau potable en 2020 est de 48,8 %, selon le rapport annuel d’activités 2020 du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement.

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