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DU TRAIN À L’INTERNET


  19 Décembre      64        Médias (2792),

 

Louga, 19 déc (APS) – Les moyens d’envoi des dépêches produites par l’Agence de presse sénégalaise (APS) dont on célècre les 60 ans cette année, ont beaucoup évolué avant l’adoption de l’Internet, témoigne Mbargou Diop, qui fut ancien chef de bureau dans les régions de Louga (nord) et Tambacounda (est).

Au début, les articles étaient « envoyés hors sac », témoigne Diop au sujet de l’APS, un des premiers symboles de la souveraineté nationale qui a vu le jour en 1959, à la faveur d’une ordonnance du défunt président du Conseil du gouvernement sénégalais, Mamadou Dia.

Après leur rédaction, les papiers étaient acheminés à la gare ferroviaire, d’où ils étaient envoyés vers celle de Dakar.

Dans la capitale, un chauffeur était chargé de les récupérer chaque matin pour les acheminer à la rédaction centrale pour relecture et diffusion.

De son séjour à Tambacounda, où il a atterri en 1984, Diop se souvient comme si c’était hier de quotidiennes courses contre la montre entre le bureau de l’APS et la gare ferroviaire, pour l’envoi des dépêches.

« Nous étions trois personnes dans le bureau de Tambacounda (la secrétaire, le chauffeur et moi). Une fois les articles écrits, je le mettais dans une enveloppe et le chauffeur l’acheminait à la gare pour Dakar, au siège central », a-t-il expliqué.

Mbargou Diop relève que plus tard, l’envoi des articles des correspondants se faisaient via le téléx, un moyen de transmission qui nécessitait l’achat de cartes de crédits auprès de la Sonatel pour leur permettre de communiquer avec les télétypistes de l’APS qui recevaient les papiers et qui les transmettaient à la rédaction pour traitement.

« Nous avons également connu l’envoi par téléphone. On appelait un journaliste de la rédaction [centrale] à qui nous dictions nos papiers et qui les transmettait à la rédaction pour traitement et publication », rappelle Mbargou Diop, qui totalise 32 ans de service à l’APS.

Selon lui, l’APS a également connu l’époque de l’envoi par fax. « C’était le moyen d’envoi le plus rapide et le plus fiable. A partir de notre bureau, on envoyait directement nos papiers », s’est-il souvenu.

Il a évoqué l’avènement de l’Internet dans les années 1990, une évolution ayant grandement facilité la production et la transmission des dépêches.

Selon lui, le correspondant régional faisait son travail « sous le cachet de la rapidité, de la synthèse qui caractérisent toute agence de presse, parce qu’elle est pourvoyeuse d’informations à d’autres organes de presse abonnés à son réseau ».

Mbargou Diop, qui a pris sa retraite en 2008, estime que la taille des dépêches a changé au fil des années.

« Nos papiers étaient concis et résumés. Nous ne dépassions pas 25 lignes. Nous donnions la crème de l’information, c’était aux autres organes d’approfondir », a-t-il déclaré.

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