Porto-Novo, 05 déc. 2020 (ABP) – Le président Patrice Talon rendant compte à ses mandants hier vendredi à Avrankou, les a invités à prendre soin du nouveau système de microcrédit mis en place et dénommé microcrédit Alafia, pour le bonheur des uns et des autres.
Le microcrédit Alafia, est un nouveau modèle de microcrédit différent de ceux du passé, en ce qu’il n‘a rien à voir avec le politique., a dit le président.
Souvent, précise-t-il, on dit que l’argent est politique. Ce sont les leaders politiques, les responsables qui animent des mouvements politiques de soutien qui ont à charge, d’organiser localité par localité la mise en place de ses microcrédits.
Maintenant avec le nouveau modèle, le microcrédit Alafia, insiste le chef de l’Etat, on ne veut pas savoir qui est de la mouvance, qui est de l’opposition, qui est du Bloc Républicain, de l’Union Progressiste, du PRD, etc. Ça n’a pas d’importance étant donné que ce n’est pas un critère.
« Partout dans le pays, on doit en bénéficier. C’est nous tous qui payons les impôts. Ce n’est pas que les membres de la mouvance seuls qui sont astreints à cela », a martelé Patrice Talon.
« C’est bien notre agent commun et qui doit profiter à tout le monde dans le pays. Il ne faut pas que les banques se mêlent de la politique », a poursuivi le chef de l’Etat avant d’expliquer qu’avec le nouveau modèle financier en cours pour les petits besoins, l’opération va se passer sans qu’on ne sache qui est qui. Si vous faites vos formalités auprès des systèmes financiers décentralisés, précise-t-il, vous allez recevoir l’argent via votre compte mobile money.
Espérant que les bénéficiaires du microcrédit Alafia payeront comme cela se doit, Patrice Talon a par ailleurs, appelé à prendre soin de ce nouveau microcrédit afin que le système, dit-il, traverse le temps, pour que d’années en années, l’Etat augmente l’enveloppe.
Rappelons que le chef de l’Etat est revenu sur l’état des lieux du microcrédit mis en œuvre pendant dix ans par le passé dans le pays et a souligné que plus de 30 milliards de franc CFA ont disparu et ce ne sont que des responsables en charge du système qui s’en sont accaparés.