Dakar, 28 juil (APS) – La troisième Journée de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil (CRVS) sera célébrée le 10 août prochain, annonce un communiqué de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), parvenu à l’APS.
« Enregistrement des faits d’état civil et les statistiques d’état civil : Un service essentiel pour suivre et atténuer les effets des situations d’urgence », est le thème de cette troisième édition.
Sa célébration sera faite « avec des appels de plus en plus nombreux aux pays pour qu’ils répertorient l’enregistrement des faits d’état civil comme un service essentiel et des stratégies à mettre en place pour garantir la continuité des activités pendant les urgences, y compris les pandémies », souligne le texte.
L’édition 2020 a cette particularité qu’elle se tient « en pleine pandémie dévastatrice de coronavirus », laquelle a « montré les vulnérabilités des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil lorsque les services étaient le plus nécessaires ».
La date du 10 août a été déclarée Journée africaine de l’état civil et des statistiques de l’état civil, à l’occasion d’une conférence des ministres tenue en décembre 2017 à Nouakchott, en Mauritanie.
« Il est impératif que nous examinions le rôle que l’enregistrement des faits d’état civil et les statistiques de l’état civil peuvent jouer en fournissant des informations en temps réel pour le suivi et l’atténuation des effets des situations d’urgence telles que le COVID-19 », déclare Oliver Chinganya, directeur du Centre africain pour la statistique, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Le Groupe de travail sur le Programme d’identité juridique des Nations unies (2020) recommande que les pays disposent d’un « plan de continuité des activités » pour l’enregistrement des évènements vitaux lors de perturbations telles que les pandémies, les urgences de santé publique et les catastrophes.
L’ONU recommande également aux pays de mettre en place des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil résilients aux catastrophes qui peuvent continuer à fonctionner dans des circonstances précaires.
« Les bureaux d’enregistrement des faits d’état civil doivent également se préparer et planifier le traitement des retards prévus en matière d’enregistrement des naissances et des mariages à la suite du COVID-19’ », déclare M. Chinganya.
La fonction des statistiques de l’état civil doit être maintenue pour permettre la production de données ponctuelles, précises et désagrégées sur de petites zones à des fins administratives et statistiques, ajoute-t-il.
Des méthodes automatisées de collecte de données qui réduisent les interactions face à face doivent être utilisées, recommande l’ONU.