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“Faire passer le taux de prévalence du VIH à moins de 1,94%, par la baisse de celui de la population carcérale encore élevé” (DE RIP+)


  23 Décembre      61        Santé (15361),

 

Guiglo, 23 déc 2022 (AIP) – Le directeur exécutif du Réseau ivoirien des organisations de personnes vivant avec le VIH (RIP +), Nicolas Vako, a indiqué que le Réseau œuvre pour la baisse du taux national de prévalence du VIH à moins de 1,94% le taux actuel, par l’accentuation de la lutte de sorte à faire chuter le taux de prévalence chez les professionnels du sexe et les personnes carcérales s’établissant à plus de 8%.

«Il faudrait qu’en Côte d’Ivoire, contrairement à d’autres pays, où une personne sur deux a le VIH, actuellement, seulement, une à deux personnes sur 10 faisant la maladie, ce taux diminue afin qu’on tombe à moins de 1%», a affirmé M. Vako, soutenant qu’il s’agit là de l’objectif de la raison d’être et d’exister du RIP+.

Il a dit avoir foi que l’on parviendra un jour à cette baisse, d’autant qu’il y a quelques années de cela, relève-t-il, le taux de prévalence national était encore à plus de quatre ou cinq pour cent. «Le travail continue et le travail continuera», a assuré le directeur exécutif du RIP+, tout en demandant aux mairies d’intégrer dans les budgets des municipalités un quota à consacrer exclusivement à la lutte contre le Sida, dans les communes de Côte d’Ivoire.

Nicolas Vako a émis ce vœu à l’occasion d’une caravane de sensibilisation des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) pour la lutte contre la stigmatisation et la discrimination dans les régions à fort taux de stigmatisation et de discrimination, dont la région du Cavally (Ouest ivoirien) initiée, mercredi 21 décembre 2022, à Guiglo, par le Réseau ivoirien des organisations de personnes vivant avec le VIH (RIP +).

Cette caravane de sensibilisation ayant consisté à mener un package d’activités à savoir, une table ronde avec les autorités administratives, coutumières, sanitaires, les forces de l’ordre, les associations de femmes et de jeunes, les guides religieux des communautés chrétienne et musulmane, et les leaders communautaires et d’opinion sur cette problématique.

Mais également l’animation d’un focus groupe avec les associations de jeunes portant sur le thème de la stigmatisation et de la discrimination faites aux PVVIH, l’animation d’un groupe de parole avec les PVVIH, ainsi qu’une animation grand public précédée de la parade d’un camion mobile de sensibilisation.

Le Réseau comprend quelque 87 organisations sur le territoire ivoirien, existant et travaillant dans l’intérêt des personnes vivant avec le VIH.core élevé” (DE RIP+)

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