Dakar, 24 (APS) – Babacar Khalifa Ndiaye, journaliste retraité du
quotidien national Le Soleil, a présenté dimanche, à la Foire
international du livre de Dakar (FILDAK), son ouvrage intitulé « Le
Sénégal à la CAN de foot, pourquoi les Lions n’y arrivent toujours pas
? », inspiré des échecs successifs du Sénégal à la Coupe d’Afrique des
nations, a constaté l’APS.
« Il est compliqué de parler de football au Sénégal parce que tout le
monde est à la fois coach et entraîneur mais s’il y a un point sur
lequel tout le monde est d’accord est qu’on a rien gagné, malgré qu’on
est toujours parmi les favoris de la CAN », a-t-il déclaré.
M. Ndiaye s’exprimait lors de la cérémonie de présentation et de
dédicace de son premier ouvrage parus aux éditions « Papyrus Afrique »,
en présence d’élèves et de nombreuses autorités, dont le conseiller
technique au ministère de la Culture et de la Communication, Marcel
Coly.
Dans ce livre, l’auteur « fort de ses trente-trois ans d’expérience »
dans le milieu du football, « essaie de systématiser l’expérience
capitalisée en tentant de trouver une réponse à la question que tout
le monde se pose ».
Babacar Khalifa Ndiaye estime qu‘ »il y a une anomalie autour du
football sénégalais parce qu’on ne peut pas avoir autant de joueurs,
passant de Jules Bocandé à Sadio Mané, et d’être incapable de gagner
une CAN ».
Dans cette perspective, il a souligné « le paradoxe sénégalais selon
lequel le Sénégal n’a rien gagné mais presque à chaque fois qu’il se
qualifie à la CAN, il est placé parmi les équipes favorites », avant
d’insister sur « la nécessité de battre le pays organisateur ».
« Si nous voulons gagner la CAN, il faut commencer à battre le pays
organisateur parce que le plus souvent si l’on rencontre un pays
organisateur en match éliminatoire direct, on est souvent éliminé », a
indiqué l’auteur.
Le préfacier de l’ouvrage, Cheikh Tidiane Fall, a, de son côté,
soutenu que « le résultat est remarquable avec un regard lucide sur les
raisons des nombreux échecs et de surprenantes révélations de
l’intérieur de la tanière des Lions, d’Egypte 86 à Gabon 2017 ».
« C’est comme si les joueurs, avaient attendu impatiemment cette
occasion de partager les moments vécus avec leur lot d’espoirs et de
déceptions », a analysé ce journaliste et ancien rédacteur en chef du
quotidien national Le Soleil.
Il ajoute que « l’auteur a surtout donné l’opportunité aux anciens,
qu’ils soient joueurs, entraîneurs ou administratifs, d’exposer leur
part de vécu et de vérité ».