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FINANCEMENT DU SECTEUR AGRICOLE, LES CONTRAINTES PERSISTENT, SELON UN RESPONSABLE


  29 Mai      382        Agriculture (4138),

 

Dakar, 29 mai (APS) – Les contraintes liées au financement de l’agriculture font que les ressources allouées à ce secteur demeurent insuffisantes malgré « les efforts nombreux efforts’’ consentis par l’Etat à partir du budget national, a souligné samedi à Dakar l’administrateur du Fonds d’appui au développement du secteur rural (FADSR), Macirin Savané.

« Quand nous avons fait l’analyse concrète » de la situation du secteur agricole, « nous avons constaté qu’il y a des contraintes au financement de l’agriculture au Sénégal. Si on regarde les ressources allouées aux agriculteurs, on voit qu’elles sont insuffisantes, même si l’Etat fait des efforts en mobilisant des ressources à partir de son budget », a-t-il dit.

Savané intervenait lors d’un panel sur la problématique du financement agricole au Sénégal, dans le cadre de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA, 20 mai-8 juin).

Selon lui, les ressources allouées à ce secteur « ne sont pas assez conséquentes », et « malgré les subventions, il arrive que le petit producteur n’ait pas accès aux intrants ou aux matériels agricoles ».

Macirin Savané déplore aussi l’émiettement du financement rural et la cherté des taux d’intérêt, une situation qui se caractérise par des taux de sortie compris entre 6.5% et 5.5%.

« Nos analyses nous ont permis aussi de comprendre que les systèmes financiers décentralisés (SFD) ont dès fois des difficultés pour apporter l’expertise nécessaire au niveau du monde rural. L’autre constat est qu’il y a très souvent des projets mort-nés à cause de la faiblesse de l’instruction » des dossiers, a souligné Macirin Savané.

Selon lui, l’Etat a pourtant consenti de « nombreux efforts » en mobilisant des ressources à partir de son budget.

Il ajoute que la faiblesse des revenus en milieu rural fait que « les producteurs ont du mal à bénéficier de certaines ressources », les financements concernant « rarement les ressources longues, car ce qui se passe en milieu n’est axé que sur le financement des campagnes, c’est-à-dire d’une courte durée ».

Pour pallier à cette situation, l’Etat a voulu octroyer des financements aux acteurs agricoles, « car les producteurs n’ont pas besoin de ressources de campagne, mais des financements étalées sur plusieurs années ».

« Les garanties sont aussi à l’origine de l’impossibilité des agriculteurs à bénéficier de financements et du taux d’apport personnel. L’Etat a également essayé d’apporter une solution à cela avec le FONGIP’’, le Fonds de garantie des investissements prioritaires, a signalé Macirin Savané.

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