Daloa, 27 avr 2022 (AIP) – L’équipe de coordination du projet national Ozone a organisé du jeudi 21 au mardi 26 avril 2022, à Daloa, deux ateliers de formation des techniciens du froid et des inspecteurs du commerce et des agents des douanes dans le cadre de l’éradication des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO).
Le premier atelier s’est tenu vendredi et samedi. Il a permis à 30 techniciens du froid de s’informer et de se former davantage sur l’utilisation des substances de remplacement des SAO dans l’entretien des équipements, conformément aux prescriptions de la règlementation en vigueur.
A leur suite, 30 douaniers et inspecteurs du commerce ont revisité la règlementation sur le contrôle de ces SAO et ont été outillés à les reconnaître au cours de leurs missions de contrôle.
Le gel de la consommation des substances appauvrissant la couche d’ozone et leur substitution par de nouveaux gaz est intervenu en Côte d’Ivoire en 2013. Le respect de ces décisions appelle à un contrôle des importations afin de tenir le défi de l’éradication de ces substances sur le territoire ivoirien au 1er janvier 2030, a expliqué le coordinateur du projet, Glaï Jacques.
Il y a également eu jeudi 21 avril, la veille du début des ateliers, une séance d’information et de sensibilisation de la population à la bonne consommation des nouveaux équipements de production de froid.
La Côte d’Ivoire a ratifié en 1992 le protocole de Montréal par lequel la communauté internationale s’est engagée à assurer la protection de la couche d’ozone par l’élimination graduelle des SACO à l’échelle mondiale. Ce protocole a été amendé en 2017 à Kigali (Rwanda).
Les menaces sur la couche d’ozone qui rend possible la vie humaine sur terre ont été observées dans les années 1970. La couche d’ozone qui filtre les rayons ultraviolets, susceptibles de provoquer des cancers chez l’homme. En outre, elle absorbe les gaz carboniques émis par l’activité humaine, empêchant ainsi le réchauffement climatique.