Libreville, 13 Décembre (AGP) – La commune d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), naguère belle et conviviale, présente aujourd’hui un visage peu reluisant, en raison des poubelles aussi nombreuses que géantes, qui poussent comme des champignons et qui du coup, plombent la vie des habitants.
Les poubelles à ciel ouvert sont devenues, depuis quelques temps, le lot quotidien des habitants d’Oyem, tant elles quadrillent quasiment la ville, au grand dam de ces derniers, qui ne savent plus où montrer le nez, à cause des effluves pestilentielles que ces ordures ménagères dégagent. Ce triste décor est amplifié par les pluies incessantes qui tombent dans la ville, naguère coquette et attrayante. Ce qui fait évidemment l’affaire des animaux domestiques comme la volaille, les chats, les chiens, voire les hérons.
Du carrefour «Koweït» en passant par la Foire, derrière la tribune officielle, Tougou-Tougou, Manguier, le marché Ngouéma… les poubelles à ciel ouvert dictent leur loi. Et aucune solution provisoire ni pérenne ne semble envisagée pour le moment pour y remédier. Même si de temps en temps, on assiste à quelques escarmouches de l’Hôtel de ville et de «Gabon propre service» (GPS). Du coup, impuissant et en colère, tout le monde a des yeux rivés vers elles notamment pour inverser la tendance.
«Dans le cadre de la décentralisation, l’Etat doit octroyer, cette année, une subvention à la mairie, pour s’occuper de la propreté de la ville. Sans cette subvention-là, le problème va perdurer», a remarqué un habitant d’Oyem.
Vivement que les autorités locales et nationales se penchent rapidement sur le phénomène de l’insalubrité à Oyem dans sa globalité, à quelques jours des fêtes de fin d’année.
AGP/JRBM