Libreville, 24 Février (AGP) – Annoncée pour débuter ce lundi 24 février, la grève des agents publics du secteur santé ne se sera pas vraiment fait ressentir. C’est qu’en dehors de certaines structures périphériques (Centres de santé de la Peyrie et de Nzeng-Ayong, et hôpital de Melen), le gros des structures hospitalières publiques a fonctionné normalement.
C’était le cas au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), plus grand vivier médical du pays. Ce matin, rien n’y indiquait une quelconque perturbation du travail. Des Urgences à la Maternité, chaque service fonctionnait comme si de rien n’était.
Activités toutes aussi normales du côté du Centre de santé d’Okala, au nord de Libreville. Là-bas, on pouvait voir des patientes être reçues tour à tour par les infirmiers et sages-femmes de service.
Comme pour tuer toute idée de grève dans l’œuf, le Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS) s’est fendu d’un point de presse, ce lundi au soir, pour signifier qu’en ce qui concerne ses membres, ils ne sont pas en grève-Ce sont l’UPSA, le SYNAS, le SYNASA et le SYNAMONPS qui ont appelé à l’arrêt des activités.
Si le SYNAPS dit comprendre la sortie de ses collègues qui réclament le paiement de la Prime d’incitation à performance du 2ème trimestre de l’année 2015, il préfère poursuivre la négociation avec le gouvernement, plutôt que faire la grève. Surtout que lesdites négociations vont train, précise le communiqué syndical.
Le SYNAPS appelle d’autant plus le personnel médical au travail que le monde est actuellement frappé par l’épidémie du Coronavirus, et que le Gabon, dans ce sens, doit se tenir en alerte sanitaire maximale. Une épidémie de Coronavirus que l’OMS a requalifié ce lundi 24 février de «possible pandémie mondiale».