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Gabon : La lutte contre l’avortement clandestin débattue au ministère de la Santé


  5 Février      72        Société (45053),

 

Libreville, 05 février 2023 (AGP) – Le ministre de la Santé et des affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, assisté de son ministre délégué, Justine Libimbi épouse Mihindou, a reçu jeudi dernier, le bureau de la Société gabonaise de gynécologie- obstétrique (SGGOR), dans le cadre de la mise en œuvre du programme Gabon Égalité et de la problématique de lutte contre les avortements clandestins au Gabon.

Le ministre a invité la SGGOR à participer activement aux côtés du gouvernement, à la sensibilisation et à la prise en charge efficace contre les avortements clandestins au Gabon.

Pour cela, il a sollicité l’accompagnement des médecins gynécologues à toute femme souhaitant interrompre sa grossesse dans les conditions fixées par l’article 245 du nouveau code pénal qui dispose que « l’interruption est autorisée ou admise dans les cas ci-dessous : lorsqu’il a été prouvé que l’enfant conçu risque de naître avec des malformations physiques graves ou incurables, après avis d’un médecin ; lorsque, sur avis d’un médecin, la grossesse compromet gravement la vie de la mère et lorsque la conception résulte d’un viol, d’un inceste ou lorsque la femme enceinte se trouve dans un état de détresse déclaré à un médecin».

A son tour, le bureau de la SGGOR s’est réjoui de la prise en compte par le gouvernement de cette problématique et salue l’encadrement de cette pratique au Gabon. Les membres du bureau ont marqué leur disponibilité à travailler aux côtés du ministère de la Santé et des Affaires sociales pour d’une part, sensibiliser l’ensemble des gynécologues à la pratique règlementée de l’avortement et d’autre part, d’organiser des campagnes de sensibilisation en milieu scolaire.

D’ailleurs, pour une meilleure gestion de l’avortement au Gabon et à l’instar de certains pays, les deux parties ont préconisé la création dans certaines structures sanitaires, des services d’orthogénie.

Considérant que l’avortement est un véritable problème de santé publique, le ministre Guy-Patrick Obiang Ndong a sollicité de la SGGOR, l’organisation dans les meilleurs délais, d’un atelier de vulgarisation des statistiques y relatives et l’élaboration d’un plan d’actions à mettre en œuvre dès le mois de mars 2023 sur l’ensemble du territoire national.

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