Libreville, le 31 Juillet (AGP)- Réuni ce jeudi 30 juillet par visioconférence, sur invitation du président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba, les Chefs d’Etat et de gouvernement de ladite institution ont de façon collégiale procéder à la matérialisation effective de la réforme de leur institution. Une vision plus dynamique de la communauté, née lors d’un précédent rendez-vous historique en Ndjaména au Tchad en 2015.
Outre la ratification effective du traité révisé adopté en décembre dernier, qui consacre désormais la mise en place de la Commission de la CEEAC, l’adoption de la stratégie régionale de riposte contre la propagation des effets liés à la crise sanitaire du Covid-19 a été l’autre intérêt majeur au cœur de cette 17ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région.
Sur cette question de premier plan qui affecte considérablement le tissu sanitaire et socioéconomique de toutes les régions du monde, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a exhorté ses homologues à garder espoir et à compter sur les organes mis en place pour y faire face.
Garant de cette réforme tant attendue par ses pairs, ce dernier n’a pas caché sa joie devant l’aboutissement heureux de cette œuvre communautaire, qui servira sans doute de base dans la construction d’une vision commune pour l’ensemble de ses peuples pour qui elle a été construite.
«Le traiter révisé, que nous avons adopté en décembre 2019 à Libreville, est à ce jour ratifie par plusieurs Etats membres et son entrée en vigueur imminente consacrera la mise en place de la CEEAC», a-t-il déclaré.
Mettant à profit la circonstance, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont procédé à la nomination des nouveaux cadres de la communauté qui auront à leur tour la lourde charge d’accompagner la nouvelle dynamique créée autour de cette organisation. Notamment à la présidence et à la vice-présidence, puis dans les commissions.
Ainsi, en procédant à la nomination de nouveaux collaborateurs, les premières autorités de la sous-région mettent donc fin au secrétariat général comme mode de gouvernance qui cède désormais sa place à une Commission.
Après présidé aux destinées de l’organisation pendant cinq ans, le Gabon et son président ont passé le témoin à la République du Congo qui en devient le nouveau président en exercice.