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Gabon : L’OMS et l’OCEAC pour une harmonisation des politiques pharmaceutiques


  17 Février      251        Santé (15348),

 

Libreville, 17 Février (AGP) – Les travaux d’un atelier technique d’auto-évaluation des Autorités nationales des réglementations (ANR) pharmaceutiques des pays de la CEMAC se sont ouverts ce lundi 17 février à Libreville, avec pour objectif d’identifier les points forts, faiblesses du système de réglementation et des fonctions des médicaments et vaccins.

Conjointement organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC), cet atelier a pour objectif d’améliorer au mieux, des politiques d’approvisionnement de distribution et de sécurisation des produits pharmaceutiques et de mieux maîtriser la prolifération des faux médicaments.

Le représentant exécutif du secrétariat de l’OCEAC, Dr Manuel Nso Obiang Ada, a indiqué que des progrès ont été réalisés, mais beaucoup reste à faire. Surtout, dans un contexte dominé par la prolifération des faux médicaments et la résurgence de nombreuses maladies, telle que la maladie à virus Ebola, et tout récemment l’épidémie du Covid-19. «Nous faisons l’usage intempestif de médicament multi-sources, anciens ou nouveaux et qui nécessitent par conséquent, une synergie d’activités, afin que soit protégée la santé de nos populations», a-t-il fait remarquer.

Le représentant de l’OMS au Gabon, Dr Magaran Monzon Bagayoko affirme que l’atteinte du meilleur état de santé possible est l’un des droits fondamentaux de tout être humain. Aussi, pour atteindre cet objectif, les Etats membres doivent renforcer leurs systèmes sanitaires. Ce dernier qui soutien que le médicament est un des piliers clés des systèmes de santé qui contribue à de meilleurs résultats en matière de santé publique, affirme qu’« Au moins 01 médicament sur 10 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est soit faux, soit de qualité inférieure, les antipaludéens et les antibiotiques étant les plus falsifiés». De ce fait, a-t-il ajouté, le système de réglementation des médicaments est une composante essentielle du secteur pharmaceutique.

Dans son allocution, la représentante de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) a déclaré qu’il était important pour l’OMS de comparer les systèmes de réglementation des médicaments et vaccins des ARN des États membres d’Afrique, pour assurer un accès rapide à des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces et de qualité avec un renforcement des systèmes de régulation et établir une base de référence pour le programme CEMAC-MRH.

Prenant la parole au nom de la représentante de la Banque Mondiale (BM), Alice Ouedraogo, la déléguée de cette institution a conforté l’idée selon laquelle le marché des médicaments contrefaits est en croissance. « Aujourd’hui, environ 42% des médicaments considérés comme falsifié ou contrefaits se retrouvent sur le continent Africain, entraînant ainsi la mort des dizaines de milliers de personnes », a-t-elle déploré.

En ouverture de cet atelier, le ministre de la Santé, Dr Max Limoukou, a rassuré de ce que les autorités de la République ont pris des mesures idoines afin de mettre sur le marché des médicaments et des dispositifs médicaux de bonne qualité. «Au niveau du Gabon, il faut signaler qu’en 2013, cinq règlements importants pour la zone CEMAC ont été élaborés après l’atelier de Libreville. En 2015, plusieurs activités ont été réalisées dans le cadre de l’harmonisation des politiques nationales en matière d’homologation des médicaments, d’inspection, de pharmacovigilance, et de contrôle qualité», a-t-il informé.

Prévu se dérouler jusqu’au 20 février prochain, cet atelier réunit tous les pays de la Sous-région (CEMAC) et quelques pays de la CEDEAO tels que le Sénégal et la Guinée Conakry.

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