Représentant la société, le communicateur social, Dieudonné Akessa, assisté de quelques collègues de différents services, a signifié à la vingtaine de participants que «l’un des pans de la politique du Groupe Olam Palm Gabon, est de faire profiter aux populations riveraines aux plantations d’Olam, l’impact positif du projet, comme le cas à travers ces formations d’élevage et de pratique de culture maraîchère», soutenant que, «tout le monde n’est pas censé travailler à Olam, mais qu’à travers cette société les gens peuvent profiter d’elle dans la localité».
Selon lui, Olam favorise la promotion des activités génératrices des revenus (AGR), avec pour exemple, la mise en place des plantations de manioc en savane, faisant constater que le sud du Gabon est parsemé de plaines et qu’à ce titre, l’entreprise se fait accompagner par des techniciens du secteur agricole pour de moins en moins éviter les cultures sur brûlis.
La formation d’éleveur avicole a été facilitée par un entrepreneur social, Yhan Loïc Mbadinga, propriétaire de la ferme communautaire du Centre de recherche et de ruralité (CRR lire C2R) à Mouila, laquelle a consisté à une séance de partage étant entendu que la plupart des participants possèdent une basse-cour. Il était donc question de revisiter les conditions d’élevage de la poule, parler des maladies et comment les soigner naturellement, fabriquer les aliments par une démonstration, étudier les cycles de vie de la volaille (naissance, âge de la battue pour la consommation), puis a présenté les races les plus connues de poules au Gabon, à savoir ‘’l’Isabrown’’ (coquelet d’origine américaine des années 1870 introduit en France et produit par la société meunière et avicole du Gabon-Smag) et le ’’Brahma’’ en provenance de la France via la Chine.
Le chef de secteur agricole du département de la Douya-Onoye à Mouila, Brigitte Koumba s’est occupée de la culture maraîchère en s’appesantissant sur les éléments techniques à remplir pour avoir «un bon sol, une bonne semence et une bonne récolte», au-delà de l’apport extérieur comme «l’eau, le soleil et l’air». Au demeurant, elle a dit profiter de la perche tendue par Olam pour apporter des rudiments nécessaires aux participants composés majoritairement de femmes.
Les participants ont salué l’initiative d’Olam Palm qui leur a permis d’apprendre beaucoup de choses dans les deux secteurs, dans la perspective de produire davantage et inculquer ces acquis aux progénitures. Ils ont également souhaité un apport financier d’Olam et des ONGs afin de les accompagner sur le terrain. Une attestation de participation a été remise à chacun.