Libreville, 17 Octobre (AGP) – Arnaud Ulrich Mounanga, âgé de 34 ans, Kevin Jhon Rashidi Nzigou Ndinga 25 ans, élève et Jean Luc Nzissila 62 ans, gendarme retraité, tous des gabonais, ont été interpellés pour trafic d’ivoire d’éléphants le jeudi 15 octobre 2020, à Mouila, dans la province de la Ngounié au Sud du Gabon. L’arrestation a permis de saisir 4 pointes d’ivoire et 1 fusil de calibre 12 qui aurait permis l’abattage d’un éléphant.
Grâce à une opération conjointe des agents de l’antenne provinciale de la police judiciaire et de la direction provinciale des Eaux et Forêts appuyée par des membres de l’ONG Conservation Justice, que les trafiquants présumés Arnaud Ulrich Mounanga, Kévin Jhon Rashidi Nzigou Ndinga et Jean Luc Nzissila, ont été arrêtés.
En effet, une information a été donnée par une source anonyme, d’une vente d’ivoire dans la ville. Suite à cela, l’équipe s’est immédiatement rendue sur le lieu indiqué afin d’appréhender les présumés suspects.
«Arrivée sur place, l’équipe a établi un dispositif dans la zone. Dès 8 heures 06 minutes, un véhicule est apparu dans le périmètre. Un homme à bord, muni d’un sac en est descendu et s’est dirigé au lieu indiqué pour la transaction. Aussitôt, les agents ont lancé l’assaut et interpellé Arnaud Ulrich MOUNANGA (34 ans), de nationalité gabonaise, en possession de 4 pointes d’ivoire qui ont été saisies», a relaté une source proche du dossier.
Interrogé par les agents, Arnaud Ulrich Mounanga a avoué être un simple démarcheur. Il a par la suite livré les identités de Kevin Jhon Rashidi Nzigou Ndinga, élève résidant dans la ville et de Jean Luc Nzissila, gendarme retraité. Les deux individus ont été présentés comme étant les véritables propriétaires d’une paire d’ivoire chacun.
À la suite de ces aveux, les agents ont procédé à l’interpellation de ces derniers. Une fouille chez le gendarme retraité a permis de saisir un fusil de calibre 12 qui aurait permis l’abattage d’un éléphant.
Les trois individus seront présentés devant le Procureur de la République de la formation spécialisée du Tribunal de Première Instance de Libreville pour répondre des faits de braconnage d’éléphant, de détention et tentative de vente de l’ivoire. Ils risquent jusqu’à dix (10) ans de prison conformément aux dispositions de l’article 388 du code pénal.
AGP/Chancelle BIKET ONANGA