Libreville, 21 Mars (AGP) – La journée porte-ouverte relative à la célébration de la journée internationale des forêts, célébrée ce jeudi 21 mars à Libreville sous le thème «les forêts et l’éducation», a été l’occasion pour le ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du plan climat, Guy-Bertrand Mapangou, d’exprimer son souhait de voir un projet pédagogique pour la préservation des forêts.
«Je suis persuadé qu’il est possible de construire un projet pédagogique, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, qui intégrerait les préoccupations des enfants, les savoir-faire traditionnels, pour renforcer les capacités intrinsèques d’une utilisation rationnelle des forêts», a déclaré le ministre des Forêts, Guy-Bertrand Mapangou.
Cette année 2019, la journée internationale des forêts veut promouvoir l’éducation afin d’apprendre aux plus jeunes à aimer les forêts, à travers la thématique retenue «forêts et éducation».
«L’éducation à la forêt nous interpelle sur la nécessité d’améliorer la compréhension des interactions entre les forêts, l’eau et l’atmosphère. Elle reste aussi un outil pédagogique de sensibilisation et de renforcement des capacités des générations présentes et futures, pour surmonter le défi de la préservation des écosystèmes forestiers», a souligné le ministre des Forêts.
Le coordonnateur du bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Helder Mutela, a indiqué, à cet effet, qu’il est capital que les générations adultes assument leur responsabilité dans la transmission aux enfants de tous les savoirs qu’ils soient traditionnels et modernes, pour préserver et valoriser ce capital naturel inestimable, garant d’un développement véritablement durable.
«Investir dans l’éducation des forêts peut rendre meilleur le monde dans lequel nous vivons. En investissant dans l’enseignement sur les forêts à tous les niveaux, les pays peuvent contribuer à faire en sorte que scientifiques, décideurs, forestiers et communautés locales s’emploient à mettre fin au déboisement, à restaurer les paysages dégradés tout en contribuant à la prospérité économique du pays de manière responsable», a-t-il réitéré.
Aussi, les forestiers devraient-ils, selon lui, bien connaitre la nature, mais aussi bien savoir utiliser des technologies de pointe pour garantir un suivi convenable des forêts et leur gestion durable. De même que les communautés rurales et autochtones, à travers leurs expériences et connaissances essentielles sur la manière de protéger les ressources forestières devraient veiller à ce qu’elles soient exploitées de manière durable.
Il est à noter que cette célébration est organisée en deux phases. La première phase a consisté à prendre la mesure du potentiel des interactions entre les enfants et les forêts, à travers une visite à l’école publique de Matoto, située dans le premier arrondissement de la commune de Ntoum, province de l’Estuaire.
Tandis que, la deuxième phase s’est traduite par l’organisation de la journée-porte ouverte dont les stands mis à la disposition du public ont montré les richesses des forêts, et les efforts mis en place par les autorités à travers des entités, à l’exemple de l’Ecole nationale des eaux et forêts, afin de préserver ces essences. Et ce, sans omettre les conférences-débats et des jeux concours pour vulgariser lesdites actions.
