Libreville, le 30 Juillet (AGP)- Dans le but de mieux échanger et évaluer le développement de leurs quartiers, ainsi que l’harmonisation de leurs doléances, les chefs de quartiers de la commune de Koulamoutou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo (Sud-est), se sont réunis mercredi 29 juillet, au quartier Litsebé chez leur collègue Marcel Kimou pour réfléchir sur la reconnaissance et la légalisation de leur association apolitique.
L’objectif de cette rencontre est de mieux échanger et cultiver l’unité et la cohésion sociale. La mise en place de ce comité permettra également aux membres de ladite association de prendre part à d’autres rencontres administratives, en évitant le déplacement de tous les chefs.
Pour Marcel Kimou, la commune souffre de plusieurs maux et pour permettre au pouvoir public de mieux cerner les difficultés des populations, ce collectif s’impose comme une voix du peuple.
Il faut rappeler que plusieurs décisions et actions sont menées dans la localité sans tenir compte des préoccupations réelles des habitants. Ces derniers souffrent des problèmes d’adduction d’eau et d’électricité, le groupe de secours en panne n’a jamais été réhabilité.
L’hôpital Paul Moukambi souffre d’un déficit des médecins spécialistes d’ophtalmologie, nécessitant chaque fois des évacuations vers la ville de Franceville. La crise sanitaire actuelle n’a pas permis à L’hôpital de bénéficier du matériel radiologique et de dépistage du Covid-19. Ajouté à cela, le système éducatif qui reste à désirer.
La mise en place d’un tel collectif pourrait permettre aux élus et autres, de consulter les chefs de quartiers dans le cadre de la politique participative. Il serait important pour les autorités en charge des questions sus évoquées d’échanger avec leurs partenaires en vue d’opérer des choix qui collent réellement aux aspirations des populations.