Libreville, 26 Mai (AGP) – Les membres de ladite commission ont simplement et purement débouté la partie congolaise ce mercredi en raison de la faiblesse et la légèreté des preuves fournies par la Fédération Congolaise de Football et Associations (Fécofa), au sujet de la prétendue usurpation d’identité reprochée au milieu de terrain gabonais, Kanga Guélor.
Les choses sont allées vite. Très vite même après les auditions, lundi dernier, des différents protagonistes, notamment la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot) et la Fécofa, au sujet du milieu de terrain gabonais, Kanga Guélor, au centre d’un litige juridico-sportif, entre les deux pays. Et dont la belle prestation lors du succès probant du Gabon face à la République Démocratique du Congo, (3-0), lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), avait donné soudainement des idées à la RDC. Qui, dans la foulée contre toute attente, avait décidé de porter plainte à la Fédération Gabonaise de Football, auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF), quant à l’inéligibilité du joueur.
Après plusieurs semaines de «tensions» et cabales médiatiques de tout genre, le jury disciplinaire de la CAF a enfin livré les conclusions de son enquête. Donc la principale demeure «le rejet pure et simple de la plainte de la Fécofa», peut-on lire de la décision rendue publique ce mercredi par cette entité.
En d’autres termes, il s’agit ni plus ni moins que d’un non-lieu. Étant entendu que les documents et autres preuves fournis par la Fédération Congolaise de Football et Associations (acte de succession de l’immeuble familial, attestation de composition familial, formulaire de demande de passeport du père du joueur, fiche d’identification des grands parents de ce dernier, etc.) ne peuvent être considérés comme des éléments de «fraudes ou de falsification d’identité ou attestant de sa nationalité congolaise».
Contrairement à la partie gabonaise qui avait pris le soin d’envoyer à la CAF, l’acte de naissance de Kanga Guélor, le passeport, le passeport sportif. En plus de son enregistrement au système CMS de la CAF, pour ce qui est de sa traçabilité.
Voilà donc qui mettra, on l’espère en principe, fin à cette drôle de «bataille» entre les deux pays à moins que la Fécofa ne veuille jouer les prolongations en attaquant cette décision au niveau du jury d’Appel de la CAF.
