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Gabon/Agriculture: Des outils et des semences de qualité pour un meilleur rendement


  17 Octobre      77        Agriculture (4142), Divers (1640),

 

Libreville, 17 Octobre (AGP) – En marge de la journée mondiale de l’alimentation célébrée vendredi 16 octobre sous le thème «Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble», qui rappelle l’importance de l’agriculture dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, il est aussi question d’interpeller les pouvoirs publics quant à la nécessité de doter les services techniques décentralisés d’outils permettant d’accompagner efficacement les agriculteurs et éleveurs dans leurs activités en vue d’un meilleur rendement agricole.
Si certains bras techniques de l’Etat en matière d’accompagnement dans le secteur agricole peuvent déjà bénéficier d’outils dans la mise en œuvre de leurs missions régaliennes, pour d’autres, garder espoir reste de mise. Cependant, le développement de l’agriculture dans le pays passe par la prise en compte efficiente de besoins émis par les différents acteurs de la chaine.

«La grande difficulté réside dans le fait qu’on n’aille pas sur le terrain avec les agriculteurs, faute de moyens. Pour tenter de remédier à cela, on exploite la parcelle en faisant des démonstrations sur place. On essaie de les accompagner de cette manière», a expliqué Beranger Maloungou, chef de service départemental de l’agriculture de Moanda, ville située dans le sud-est du Gabon.

«Prenant le cas d’une variété de manioc, ajoute- t-il, on essaie de montrer comment planter pour avoir un meilleur rendement, depuis le choix de la semence jusqu’à la récolte. Pour ce qui est du manioc, la semence que nous utilisons n’est plus de bonne qualité. Beaucoup vous diront qu’au début ça pousse bien, mais après il y a trop de maladies», indique ce technicien de l’agriculture.

Aussi, la production du manioc reste largement déficitaire, d’autant plus que le matériel végétal en lui-même n’est pas de qualité. Ce qui peut expliquer en partie les importations massives de manioc, entre autres denrées alimentaires. Selon ses explications, il est fréquent que les cultivateurs se donnent à la tâche pour non satisfaisante.

Ainsi, la croissance agricole des cultures vivrières est entravée en partie par l’indisponibilité des semences de qualité à l’échelle des communautés villageoises. La disponibilité et l’accessibilité à des semences de qualité constituent les contraintes majeures à relever. L’amélioration de la production agricole conditionnée par la disponibilité en qualité et en quantité des semences, constitue l’un des piliers de la politique de diversification de l’économie gabonaise.

En rappel, un projet d’ordonnance fixant la politique semencière végétale au Gabon a été adopté en Conseil des ministres en janvier dernier. Une ordonnance qui crée les conditions adéquates à la promotion de la qualité, de la production, de la commercialisation et de l’utilisation des semences afin de contribuer à l’objectif national de la sécurité alimentaire. Dans cette visée, l’Institut de recherche agronomique et forestière (IRAF), a lancé en février dernier à Kougouleu, à 48 kilomètres de Libreville, un programme national de sélection et d’amélioration variétale de semences de qualité. Vivement que ces initiatives viennent enrayer les difficultés rencontrées en matière de semences entre autres maux qui minent le secteur agricole gabonais.

AGP/Nancy TALI IBINDA

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