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Gabon/Défense : l’école d’Etat major de Libreville livre 59 hommes d’armes en sa 30è promotion


  26 Janvier      63        armée (301),

 

Libreville, le 26 janvier 2023 (AGP) – Cinquante neuf officiers (59) issus de la 30è promotion de l’École d’état major de Libreville (EEML), ont reçu, ce jeudi 26 janvier, le baptême militaire et leurs insignes, après un stage de cinq mois dans ladite école.

Cette 30è cuvée, dont le parrain est le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, vient de livrer ses 59 stagiaires issus de 14 pays africains, parmi lesquels le Gabon, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Congo, la Mauritanie, et bien d’autres, et un pays européen, la France, avec un taux de réussite de 100%.

Les trois premiers sont de nationalité sénégalaise (1er), française (2è) et Mauritanienne (3è). Avec le deuxième de cette promotion, l’école enregistre son premier diplômé et premier stagiaire européen.

Selon le ministre de la Défense nationale, Félicité Ongouori Ngoubili, cette école a été créée pour « répondre à l’exigence des performances de nos armées, car la formation des cadres est devenue incontournable.

Pour le parrain, Lambert-Noël Matha, ministre de l’Intérieur, qui a éprouvé un sentiment de fierté : «Je suis particulièrement sensible à l’honneur qui m’est ainsi fait. Soyez tous remerciés pour cette marque d’estime et de confiance que je considère comme un privilège et j’en mesure la portée.

Lambert Noël Matha a interpellé  ses filleuls sur cette lourde mission et les défis à venir. «Chers officiers, chers filleuls, alors que vous allez dans les jours à venir rejoindre vos États respectifs et vos unités de rattachement, je voudrais profiter de cette occasion en tant que parrain et corrélativement en ma qualité de ministre de l’Intérieur, pour attirer votre attention sur les défis auxquels vous êtes, dès à présent, assujettis pour l’avenir de nos État.

Pour le major de ladite promotion, Abdou Karim Ndiaye, «Nous sommes au terme de 5 mois de formation qui sont caractérisées surtout par la rigueur et la notion de dureté. Cinq mois ponctués par les différents examens qui nous ont conduits à obtenir des diplômes. Je suis assez fier de sortir major», s’est-il réjoui.

Après plus de 20 années au service des forces armées d’Afrique et d’Europe, l’école d’État major de Libreville (EEML) a déjà formé près de 1400 officiers de 25 nationalités différentes aux techniques d’État major.

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