La mise en œuvre du Projet de lutte contre la propagation du Covid-19 et ses impacts en milieu carcéral, chez les jeunes et femmes, initiée par le Réseau Panafricain des Jeunes pour la Culture de la Paix (PAYNcop Gabon), s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, placée cette année sous le thème : «façonner la paix ensemble».
C’est sans doute une bonne idée. Au regard du surpeuplement des détenus à la prison de Gros Bouquet de Libreville face au risque du coronavirus. Selon le communiqué, le projet de lutte contre la propagation de la pandémie de covid-19 chez les jeunes et femmes en milieu carcéral au Gabon «s’inscrit dans le cadre des activités liées à la Covid-19. Mené par le PAYNcop Gabon, il ‘’bénéficie de l’appui du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA)».
Aussi, répond-t-il à l’appel à la solidarité lancé par le secrétaire général des Nations Unies: «la solidarité et la coopération entre pays, secteur et génération sont également nécessaires pour gagner ce nouveau combat contre la pire crise de santé publique de notre temps», avait indiqué Antonio Guterres en prélude à la célébration de la journée nationale de la paix, poursuit le communiqué.
«Conscient de cet appel, c’est tout naturellement que nous avons pensé aux jeunes et femmes détenus en cette période de pandémie afin que personne ne soit laissé de côté», a expliqué Jerry Bibang Bi Ondo, le coordonnateur national du PAYNcop Gabon. Cette initiative sera la deuxième du genre menée par cette ONG internationale après l’appui urgent aux personnes vivant avec un handicap et à l’endroit de celles jugées vulnérables.