Libreville, 08 Novembre (AGP) – C’est l’une des recommandations sorties des journées portes ouvertes de l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF), qui se sont tenues, les 5 et 6 novembre derniers à Libreville.
Ces journées portes ouvertes avaient pour objectifs de présenter l’état actuel des travaux de recherches conduits jusque-là et susciter l’intérêt des partenaires techniques, financiers, des ministères techniques, des autres centres de recherches en vue de la mise en place des partenariats favorisant le développement de la recherche. Il s’agissait également, pour les organisateurs de cet évènement, de réfléchir sur les cadres juridiques à donner aux programmes de recherche pour plus d’autonomie et de dynamisme dans ce secteur.
Une vision traduite par un certain nombre de recommandations visant, entre autres, à booster les politiques agricoles à travers la création par exemple, d’une synergie entre les administrations, la recherche scientifique et les agriculteurs. La valorisation et la vulgarisation des résultats de la recherche scientifique. Le développement d’une plateforme de réflexion multisectorielle pour la conception des programmes de développement. L’élaboration des protocoles de surveillance des produits phytopharmaceutiques à travers la formalisation de leur approvisionnement, etc. Autant de pistes de solutions qui pourraient permettre, à court et moyen termes, de franchir une étape supplémentaire.
Mais bien avant cela, trois discours ont ponctué le cérémonial d’ouverture de ces journées portes ouvertes. D’abord celui du directeur général de l’Institut de Recherches Agronomiques et Forestières (IRAF), le professeur Jacques François Mavoungou, de l’ambassadeur de la République de Corée du Sud, son Excellence, Ryu Chang-Soo, en enfin du ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires, Mathias Otounga Ossibadjouo.
La deuxième journée des travaux, quant à elle, s’est voulue très pratique avec les visites du laboratoire et mini serre du PPV-GP et celle du site expérimental rizicole de Kougouleu.
Créée depuis 1976, la structuration de l’IRAF est restée comme tel sans être actualisée jusqu’à nos jours, malgré les énormes innovations et progrès qui sont réalisés dans le monde scientifique en général, et dans les domaines agronomiques et forestiers en particulier. C’est grâce à la mise en place, en septembre 2018 du Programme National de Sélection et d’Amélioration Variétale et de Production de Semence, que l’institution de franchir un palier supérieur avec l’érection de nouveaux programmes avec l’arrivée du professeur, Jacques François Mavoungou à sa tête.
