Libreville, le 30 Juillet (AGP)- Gabriel Boumbosso Lemboumba, Gabonais de 24 ans, vivant de la débrouillardise, s’est donné la mort par pendaison le 4 juin dernier au village Nzinzi, à 11 km de la commune de Malinga, chef-lieu du département de la Louétsi-Bibaka (Sud du Gabon). Même si les raisons de ce drame ne sont pas encore élucidées, le refus par sa compagne d’une seconde partie de plaisir, parce que son sexe prenait du volume, serait la cause immédiate de ce suicide. Bien que d’autres sources parlent d’une hernie ou encore du mysticisme.
La population malinoise est confuse au sujet de ce suicide jusque-là incompris. Chacun essayant de trouver une explication, pour permettre l’avancée de l’enquête par les éléments de la brigade de gendarmerie de la localité.
Selon une source proche du chef de regroupement, Mabanga, père adoptif du défunt, le jeune homme souffrait d’une «maladie étonnante». Son sexe prenait du volume à chaque rapport sexuel et ne pouvait plus supporter cette anomalie face à sa partenaire, Grâce, qui l’a même quitté depuis l’apparition de cette «étrange maladie». Pourtant, de cette amitié est né un nourrisson.
A la veille de sa mort, dans la nuit de mercredi, Gabriel a demandé une partie de plaisir à sa dulcinée qui a accepté. Ce dernier a voulu d’un second coït, lequel a embarrassé sa partenaire, du fait de l’amplification du volume de son pénis. Il s’en suit une dispute entre les deux tourtereaux. Vexé, vers 5 heures du matin, il intime l’ordre à Grâce de faire la lessive du bébé. Devant un refus à cette heure, il s’irrite et improvise d’aller lui-même puiser de l’eau, une attitude que la partenaire a trouvé de suspect et décide d’aller alerter la famille, notamment son père.
Informé, le chef demande à voir son fils pour comprendre son comportement subit. De retour, Grâce trouve son ami suspendu à une corde d’au moins 50 cm, le corps inanimé. Cris et pleurs réveillent les habitants de Nzinzi sous le choc. La brigade de Malinga est saisie puis rallie les lieux pour un constat. Loin d’un crime, les agents apprennent aussi que Gabriel Boumbosso Lemboumba trainait une hernie négligée. Il a été inhumé le même jour (jeudi) vers 18h, la dépouille ne pouvant passer la nuit avec la famille, surtout que «dans le sud, un suicidaire ne peut avoir de veillée funèbre au risque d’inviter les mauvais esprits qui l’ont poussé à ce départ prématuré et volontaire à chercher une autre victime», a confié un initié.
Affaire de mysticisme ? Les parents de Gabriel n’ont pas digéré cet acte sordide, exigeant que justice soit rendue. Car, deux mois auparavant, Grâce avait perdu sa grand-mère au village Mikouagna, à quelques km, elle aussi par pendaison. La sexagénaire n’avait pas supporté l’affront de ses petits-fils venus lui rendre visite en apportant un singe à faire cuisiner par ses soins.
S’étant déplacée pour un problème de famille, les petits-fils sont repartis à la maison et ont consommé le contenu sans en laisser un bout de viande, la suppliant plutôt par une boite de conserve qu’elle refusa. En s’enfermant dans sa chambre, elle s’est pendue. Le forfait fut découvert par des voisins du quartier Madiba dans Moukouagna qui avaient défoncé la porte. Une confusion dans ces deux pendaisons.