«Nous avons bien voulu nous retrouvés ici, ce matin, pour attirer l’attention des plus hautes autorités du pays par rapport à notre situation des arriérés de salaires impayés», a déclaré Mickoto Alfred Vianey, porte-parole des agents.
Les ex-agents ont décidé de rompre leur silence face à la galère qui tenaille ces pères et mères de familles, aujourd’hui au chômage. Leurs revendications sont d’ordre salarial, partant de 8, 12, et 26 mois d’arriérés de salaires.
Selon le porte-parole, ils sont une centaine d’anciens employés du Samu social répartis sur trois provinces, notamment la Ngounié, le Haut-Ogooué et l’Estuaire, qui sont en train de broyer du noir. Ceci à cause de la gestion «budgétivore» du coordonnateur national du Samu social gabonais Dr Yaba Wenceslas.
L’homme serait reproché à maintes reprises d’agir avec légèreté dans le traitement de ce dossier qui serait actuellement à la Direction de la Comptabilité publique du pays.
Dans une démarche peu orthodoxe envers l’établissement financier, il aurait tenté d’agir selon ses humeurs en voulant distribuer les bons de caisses disponibles après un décaissement de 500 millions de Francs CFA à une catégorie des agents.
«Le 17 avril 2020, l’État gabonais a décaissé 500 millions de Francs CFA par le canal du Trésor public de Libreville afin de pallier à la totalité de la dette 2018 des anciens agents du Samu social gabonais», a précisé M. Mickoto.