Libreville, 23 Décembre (AGP) – C’est la somme financière que remporteront les vainqueurs de la première de l’Open international de tennis d’Akanda dont les premiers coups de raquette seront donnés ce mardi 24 décembre en matinée sur les courts du Beach club Sablière.
La première édition de l’Open international de tennis d’Akanda débute ce mardi 24 décembre 2019 sur les courts du Beach Club de la Sablière. L’information a été donnée ce lundi dans l’après-midi par le directeur technique du tournoi, Samuel Abessolo et son bureau.
Cette compétition qui va réunir près de cinquante joueurs des deux sexes est une idée d’un groupe d’anciens joueurs et entraîneurs nationaux. Sur la formule de la compétition Samuel Abessolo a indiqué qu’elle se tiendra en élimination directe.
Sur la ligne de départ de cette compétition qui vise à relancer le tennis local gabonais, il y a l’internationale gabonaise Célestine Avomo Ella, vainqueur de l’Open d’Ebolowa, samedi dernier au Cameroun. Mais aussi, Manuela Nyonda et la Franco-gabonaise, Léa Besoux, qui évoluera pour la première fois au Gabon.
Après plusieurs années sans évoluer sur le plan local, Célestine Avomo Ella affiche des ambitions comme tout sportif de haut niveau. Pour elle : «L’objectif est de prendre du plaisir et de remporter la compétition au final», a déclaré la figure de proue du tennis gabonais. Mais pour y arriver, Avomo Ella devra d’abord se débarrasser de Léa Besoux qui ne vient pas à cette compétition avec une rose sur le Canon. «Je connais Célestine, j’ai suivi quelques-uns de ses matchs. C’est une bonne joueuse, mais j’ai aussi des ambitions pour cette compétition», a fait savoir celle qui est venue spécialement de France pour cette 1ère édition de l’Open d’Akanda.
Au tableau masculin, on note la participation de l’actuel numéro gabonais, Willy Lebendje, l’international franco-congolais, Mamata, joueur bien connu du circuit international. Didier Momo Kassa, ancien numéro 1 gabonais retraité, a décidé de sortir de sa retraite rien que pour la circonstance. Tenez vous bien, le Gabonais n’a pas peur de partager les courts avec la nouvelle génération. «Si un jeune joueur se met en erreur, je n’hésiterais pas à en profiter», a-t-il averti.