Porto-Novo, 18 Fév. 2021 (ABP) – En prélude aux élections présidentielles du 11 avril prochain, le magistrat Bienvenu Sohou en service au tribunal de Lokossa, a, à la faveur de la deuxième réunion ordinaire de la conférence administrative départementale (CAD) du Mono tenue mercredi à Lokossa, échangé avec les directeurs départementaux sur les attitudes que doivent avoir les citoyens en période électorale en vue de la promotion de la paix.
Dans quelques semaines, plus de cinq millions de citoyens Béninois iront aux urnes pour élire le prochain président de la République, pour les cinq années à venir. La période électorale étant une période où chaque citoyen doit développer des attitudes qui garantissent la paix, le magistrat Bienvenu Sohou sur initiative du préfet Komlan S. Zinsou, a rappelé aux membres de la CAD, les rôles et responsabilités des citoyens pour la promotion de la paix en période électorale.
Pour le juge Sohou, les citoyens sont appelés à observer certains comportements avant le scrutin, le jour du scrutin et d’autres après le vote. Selon lui, il y a des actes que la loi interdit avant les élections. « Il n’est pas permis à un citoyen de se faire inscrire sur la liste électorale permanente informatisée sous un faux nom ou de fausse qualité », a laissé entendre Bienvenu Sohou avant d’ajouter qu’il est également interdit aux citoyens de se faire inscrire plus d’une fois, cela suppose, indique-t-il, « que l’inscription se fait en une seule fois dans le sens de préserver l’intégrité de la liste électorale ». De même, précise-t-il, « il n’est pas aussi permis au citoyen avant le scrutin d’empêcher un membre de sa famille ou un autre citoyen de voter ».
Pour la sécurité des uns et des autres le jour du scrutin, fait savoir le communicateur, « il n’est pas permis au citoyen de se rendre au bureau de vote avec les armes à feu ou armes blanches, qui peuvent exposer les autres citoyens en cas de troubles ou de violences à des blessures et à des coups». Aussi, souligne-t-il, « le jour du vote le citoyen n’est pas autorisé à se rendre dans les bureaux de vote avec des boissons. Après le scrutin, va-t-il conclure, « les citoyens ne sont pas autorisés à contester les résultats par la voie de la violence et par des actes qui nous exposent à des troubles et autres ». A en croire le juge Sohou, les citoyens en cas de contestation, sont appelés à exercer leurs recours dans les délais et à l’endroit des organismes que la loi a prévu pour l’examen de recours en cette matière.