Conakry, 25 juil (AGP)- Déclenchée lundi, 23 juillet 2018, la marche des Forces sociales, interdite par les autorités compétentes, n’a pas été largement suivie, dans la préfecture de Boké, où les citoyens ont librement vaqué à leurs traditionnelles activités administratives et commerciales, un constat du correspondant de l’AGP dans la préfecture.
Rencontré aux alentours du Bloc administrative de la préfecture, un père de famille s’est exprimé au micro de notre correspondant : «Nous sommes à une étape, où il faut se méfier des marches, qu’elles soient pacifiques ou non. On souhaiterait que l’ensemble des forces vives de la nation guinéenne se rapprochent pour le bien-être des populations…».
A Boké, le négoce a fonctionné à merveille. Les boutiques, magasins, bureaux et agences bancaires sont restés ouverts toute la journée, ceci, dans un climat de paix.
De l’avis d’un autre citoyen : «Si nous voulons que la Guinée prospère, nous devons promouvoir le dialogue, l’entente, la franchise. Quoi qu’on fasse, la Guinée ne sera que ce que ses filles et fils veulent qu’elle soit. En tout cas, la paix dans ce pays que nous avons en commun, nous engage tous, de Conakry à Yomou…».
AGP/25/07/018 MMC/ST