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Guinée: Début du procès du massacre du Stade Conakry en 2009 en présence de l’ancien président Dadis Camara


  28 Septembre      11        Monde (1986),

 

Conakry, 28/09/2022 (MAP) -Le procès du massacre commis le 28 septembre 2009 au Stade Conakry dans lequel sont poursuivis l’ex-président guinéen Moussa Dadis Camara et d’une dizaine d’anciens officiels militaires et gouvernementaux, s’est ouvert, mercredi, devant un tribunal de Conakry, rapportent des médias.

Des dizaines de victimes, qui ont attendu ce procès pendant 13 ans, sont présentes dans le prétoire où elles ont vu entrer le capitaine Camara et dix autres accusés, qui sont ensuite allés se présenter devant le président du tribunal criminel de Dixinn, ajoutent les mêmes sources.

Des soldats, des policiers et des miliciens avaient fait couler un bain de sang lors du rassemblement de sympathisants de l’opposition réunis dans un stade de Conakry pour démontrer pacifiquement leur force et dissuader M. Camara de se présenter à la présidentielle de janvier 2010, rappelle-t-on.

Le capitaine Moussa Dadis Camara avait été porté au pouvoir en décembre 2008 par un coup d’Etat militaire.

Le 28 septembre 2009 et les jours suivants, 156 personnes ont été tuées et des milliers blessées et au moins 109 femmes ont été violées, selon le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU.

M. Camara qui vit en exil au Burkina Faso, était rentré dans la nuit de samedi à dimanche à Conakry pour participer au procès.

Des proches de Camara ont déclaré qu’il était rentré en Guinée pour « laver son honneur » devant les juges.

Mme Asmaou Diallo, présidente de l’Association des victimes amis et parents (AVIPA), présente à la cérémonie d’ouverture dudit procès, espère que justice sera rendue aux victimes.  » il était temps que ce procès démarre. 13 ans, n’est pas 13 jours, ni 13 heures. Donc, aujourd’hui, je peux maintenant affirmer avec certitude que nous sommes soulagées d’assister à l’ouverture de ce procès. Nous espérons avoir la chance de voir la fin de ce procès qui va donner l’honneur à la Guinée et à la justice guinéenne. Et surtout rendre justice aux Guinéens et aux victimes des événements du 28 septembre 2009″ , a affirmé aux médias Mme Diallo.

« Ce qui nous rassure davantage dans cette affaire, c’est la volonté politique qui se manifeste maintenant là parce qu’il y a plus de 11 ans qu’on attend çà , on a toujours réclamé justice avec le gouvernement civil. Mais malheureusement à l’époque, on avait jamais eu gain de cause « , a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le président du Conseil national de la transition (CNT), Dansa Kourouma a indiqué, que la tenue de ce procès est la meilleure manière de mettre fin à l’impunité en Guinée.

 » La tenue de ce procès est une bonne chose. C’est une façon de faire pour que l’impunité cesse dans ce pays. Et pour que les victimes soient rétablies dans leurs droits et dans leur dignité », a-t-il dit.

« J’ai appartenu au premier Comité de pilotage de ce procès. Ma volonté était au moment où j’étais dans ce comité que ce procès ait lieu. Mais il y avait des raisons matérielle et logistique qui n’étaient pas à négliger. Mais il y a un élément fondamental, c’est la volonté politique. Quels que soient les défis logistique ou financier, s’il y a la volonté politique, tous ces défis seront à portée de main » , a-t-il déclaré.

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