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Guinée / Mois de la Femme :  » Entre équilibre familial et ma vie professionnelle, je n’ai pas trouvé…’‘ ; employée dans une banque, une mère se confie


  3 Mars      48        Société (45114),

 

Conakry, 03 mars (AGP)- Célébrée chaque 08 mars de l’année, la journée Internationale des Droits de la Femme édition 2023, placée sous le thème de : « l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes : pour un monde digital inclusif », est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des Femmes, l’égalité et la justice.

L’objectif de cette journée internationale dédiée aux femmes vise à leur rendre hommage et favoriser l’obtention du suffrage universel pour les femmes.

Interrogée sur ce sujet, madame Camara Hawa KABA, Cheffe service garantie dans une institution financière privée à Conakry, fruit de l’école guinéenne et diplômée à l’institut des langues à Accra au Ghana, nous parle de ses responsabilités professionnelles et familiales.

« A ma sortie de l’université au Ghana précisément à Accra, à l’institut des langues, j’ai juste eu deux ans de stage professionnel à mon retour, avant d’avoir la chance de passer un test au moment où l’une des premières Banques s’installait et qui a donné fruit en 1991 ».

Poursuivant, madame Camara dira qu’il lui a fallu trouver un juste équilibre entre la vie familiale et ses activités professionnelles, afin de ne pas privilégier un au détriment de l’autre.

« Entre équilibre familial et ma vie professionnelle, je n’ai pas trouvé d’handicap parce que j’étais nouvellement mariée quand je commençais le stage au sein de ladite institution financière, cela ne m’a pas posé grand problème dans mon ménage. A cause de mon jeune âge, j’ai pu concilier les deux sans difficulté ».

Mme Hawa KABA a lancé un message à l’endroit des autres femmes pour qu’elles prennent courage et travaillent d’arrache-pied pour s’imposer, et qu’elles sachent aussi que la vie professionnelle et la vie familiale peuvent aller de paire si l’on a la volonté.  »Les femmes doivent se remettre en cause pour qu’ensemble on puisse exercer ce qu’on a comme fonction dans la paix et la cohésion, suivre l’exemple de nos mamans, de nos cadres qui nous ont posé les jalons de cette date historique jusqu’à nos jours », a-t-elle conclu.

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