Conakry, 08 janv. (AGP) L’atelier national de partage des études des cas sur les bonnes pratiques locales de gestion foncière des quatre régions naturelles de la Guinée a ouvert ses travaux jeudi, 7 janvier 2021, dans un réceptif hôtelier de Conakry, a suivi l’AGP.
Une initiative de l’ONG ACORD GUINEE, en collaboration avec les départements sectoriels et l’appui technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le comité technique du foncier et du développement (CTFD).
Elle vise à offrir un espace de socialisation et d’appropriation des expériences de pratiques en matière foncière Guinée et dans deux pays de la sous-région notamment le Mali et le Sénégal dans le but de renforcer les argumentaires de la société civile au cours des différentes réformes dans le pays pour un meilleur accès et une meilleure sécurisation foncière.
L’atelier a regroupé durant deux jours, une quarantaine de participants venus des Ministères de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, de l’Administration du Territoire et de Décentralisation, de l’Agriculture, des représentants d’ONG de la Guinée, du secteur privé et les partenaires techniques et financiers dudit projet.
Dans son discours de bienvenue, le Directeur pays de l’ONG ACORD GUINEE, Macky Bah a suggéré aux participants d’approfondir la réflexion sur la restitution des travaux menés dans les quatre régions naturelles de la Guinée. « Car chaque communauté à ses cultures, ses valeurs, ses traditions auxquelles, il faudrait en tenir compte pour qu’une symbiose puisse être obtenue afin de pouvoir uniformiser la législation foncière », a-t-il indiqué.
A l’ouverture des travaux, le Directeur général du Bureau de Stratégie et Développement (BSD), du Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire, Kerfalla Touré a salué l’initiative de l’ONG ACORD GUINEE avant de rappeler que le code foncier actuel est le seul document de référence en matière de gestion foncière en Guinée et celui-ci ne traite surtout que sur l’urbain, hors le foncier est beaucoup plus rural ou il est question d’amender ce code et l’adapter à nos réalités afin qu’il y’ait moins de conflits fonciers mais aussi et surtout un développement durable et résilient dans notre pays .
« La présente rencontre offre l’opportunité aux participants de partager les expériences et les bonnes pratiques de sécurisation foncière ayant fait l’épreuve en Guinée et dans la sous-région ainsi que sur les enjeux et les perspectifs relatifs aux réformes foncières engagées par le gouvernement guinéen », a-t-il ajouté.
Dans les recommandations, les participants ont demandé aux organisateurs de faire le partage des résultats des études des quatre régions afin d’élaborer la fiche synthèse, aussi d’avoir un cadre d’échange qui va favoriser des échanges qui ont permis de tester l’expertise nationale et celle des pays de la sous-région dans la gestion foncière. Mais aussi et surtout de définir de répertoriés les points de convergence les perspectives durant les deux jours de travaux sur les enseignements tirés dans le cadre des préparatifs de l’organisation prochaine des états généraux du foncier en Guinée.