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Hydraulique / « En 2023, c’est claire toute la population béninoise doit avoir accès à l’eau potable quoi qu’en soit la position », dixit Dr Bernardin Manou Elégbédé


  31 Août      87        Environnement/Eaux/Forêts (6388),

 

Porto-Novo, 31 Août 2021 (ABP)-Reçu sur l’émission point de vue de la radio Olokiki de Pobè, le chef département à l’institut national de l’eau à l’université d’Abomey-Calavi, docteur Bernardin Manou Elégbédé, ancien chef service de l’hydraulique dans le département du Plateau, a indiqué qu’en 2023, toute la population béninoise doit avoir accès à l’eau potable, si la tendance actuelle continue, tout en rassurant des dispositions prises par le gouvernement en la matière ainsi que l’importance que revêt ce précieux liquide dans la vie humaine.
Selon le chef département à l’institut national de l’eau à l’université d’Abomey-Calavi, docteur Bernardin Manou Elégbédé, l’accès universel à l’eau potable décrété par la communauté internationale pour 2030 à travers les OMD, est une priorité du gouvernement du président Patrice Talon pour qui, ce délai est déjà trop pour satisfaire les besoins des populations du Bénin en la matière.
A l’en croire, vu la détermination du Président Patrice Talon, cet objectif fixé par la communauté internationale sera atteint au Bénin déjà en 2023, si la tendance actuelle continue et les populations auront véritablement tous accès à l’eau potable que ce soit sur les montagnes, derrière les montagnes ou à n’importe quelle position sur toute l’étendue du territoire national.
« Lorsque le président Patrice Talon a pris le pouvoir en 2016, il a dit 2030 c’est trop. Comment on va attendre 2030 avant que toute la population du Bénin n’ait de l’eau potable. Que lui, il n’est pas d’accord et qu’il fera de l’accès à l’eau potable, l’accès inaliénable. Tout le monde doit avoir de l’eau potable. Il s’est lancé dans cette vision et très tôt, il a pris son bâton de pèlerin pour chercher le financement. Il a mobilisé près de trois cent milliards de francs CFA et a mis également des dispositifs pour l’atteinte de cet objectif. En 2021, on croyait qu’on allait atteindre cet objectif et ce n’est pas atteint. Ce n’est pas parce que rien n’est fait. Il a mis le dispositif nécessaire c’est pourquoi aujourd’hui, on parle de 2023 », a exposé Bernardin Elégbédé, parlant de la politique hydraulique du gouvernement et de la réalisation de la vision du chef de l’Etat.
En 2023, soutient-il, c’est clair, toute la population béninoise doit avoir de l’eau potable sur les montagnes, derrière les montagnes, après les montagnes, peu importe la position. « Elle doit pouvoir avoir de l’eau potable si la tendance actuelle continue », a-t-il indiqué.
Le chef département à l’institut national de l’eau à l’université d’Abomey-Calavi a également notifié, à cet effet, que toutes les études sont faites, tout est prêt et que beaucoup de travaux sont lancés actuellement et l’argent est là aussi.
Abordant des questions liées, entre autres à la coupure par moment de l’eau des robinets de la société des eaux du Bénin (SONEB) ainsi qu’à la couleur jaunâtre de l’eau qui sort également desdits robinets parfois, Dr Bernadin Elégbédé, a souligné que ces difficultés peuvent être liées à des cassures des installations de ladite société et également à la rouille du matériel, tout en rassurant de la qualité de l’eau qui coule des robinets de la SONEB. « L’eau qui coule des robinets des robinets de la SONEB est une eau de bonne qualité. Elle n’est pas nuisible à la santé humaine », a-t-il soutenu. Au sujet de la couleur jaunâtre de l’eau qui coule par moment, conseille-t-il, « laisser couler l’eau et prenez-là dès que celle consommable, incolore et inodore commence à sortir ». « C’est la seule eau de bonne qualité, l’eau de la SONEB si je suis en milieu urbain. Mais en milieu rural, je ne peux que prendre l’eau des adductions d’eau villageoise (AEV) ou celle des forages à motricité humaine », a-t-il poursuivi.
Ancien chef service de l’hydraulique dans le département du Plateau, l’invité de la radio Olokiki de Pobè, n’a pas manqué de faire un clin d’œil sur son passage dans ce département où, selon lui, des exploits ont été réalisés en ce qui concerne l’octroi d’eau potable aux populations en milieu rural.
Lors de notre passage de 2007 à 2013, rappelle-t-il à cet effet, nous avions donné le meilleur de nous-même, connaissant la situation du département, pour donner satisfaction aux populations en quête d’eau potable.
« Nous avions réalisé en ce moment, environ 250 forages FPM, 19 adductions d’eau villageoise (AEV), et nous avions réhabilité près de 7 adductions d’eau villageoise et 111 forages à motricité humaine. Si on doit chiffrer tout ça, c’est autour de trois milliards sept cent cinquante-deux millions de francs CFA », a-t-il rappelé. Une prouesse qu’il dit avoir réalisé pendant cinq ans, grâce à la complicité des maires d’alors des communes du département du Plateau. Ce qui n’a pas pu être poursuivi une fois l’application des textes de la décentralisation devenue une réalité. La responsabilité de donner de l’eau potable aux populations en milieu rural étant revenue aux maires des communes à cet effet, la mauvaise gestion des ouvrages réalisés par les fermiers à conduit à la rupture de la fourniture d’eau potable aux populations ainsi qu’à celle de l’extension des ouvrages dans d’autres localités. « La plupart des AEV sont en panne. Des pannes liées à la gestion des ouvrages », a fait savoir à cet effet, le spécialiste.

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