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IGF-2022: l’Afrique appelée à investir dans les technologies numériques pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063


  30 Novembre      40        Technologie (1026),

 

Addis-Abeba, 30/11/2022 (MAP) – La Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA-ONU) a appelé les pays africains à investir dans les technologies numériques pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063.

«La numérisation est essentielle pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063 et y parvenir nécessite la contribution de toutes les parties prenantes », a souligné le Secrétaire exécutif par intérim de la CEA-ONU qui intervenait lors d’une session des dirigeants de haut niveau sur le thème « Une connectivité universelle, abordable et significative » dans le cadre du Forum sur la gouvernance de l’Internet (IGF-2022) qui se tient à Addis-Abeba.

Le responsable onusien a souligné l’importance des partenariats et de la collaboration pour stimuler la connectivité numérique en Afrique qui est sur la voie de la transformation économique avec la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui est «considérée comme le plan Marshall africain et créera un marché sans tarifs ni autres barrières pour 1,5 milliard de personnes ». « Cela permettra l’émergence de petites et moyennes entreprises et de chaînes de valeur régionales qui nécessitent la numérisation comme moyen de permettre le commerce », a-t-il dit.

M. Pedro, cité par un communiqué de la CEA-ONU, a déclaré que la stratégie de transformation numérique de la Commission de l’Union africaine est un excellent cadre visant à prioriser l’infrastructure numérique et l’accessibilité comme conditions préalables à la réalisation de la transformation numérique et de la prospérité conformément à l’Agenda 2063.

La CEA-ONU a déjà commencé à promouvoir les efforts d’expansion du haut débit dans les États membres, ce qui a un impact substantiel sur la coopération et l’intégration régionale en Afrique, a-t-il noté.

De son côté, Paul Scully, ministre britannique de la technologie et de l’économie numérique, a souligné que le modèle multipartite est essentiel pour produire des solutions collaboratives efficaces à des problèmes complexes tels que la connectivité numérique.

« Pour réaliser notre ambition, toutes les parties prenantes doivent travailler ensemble et à cet égard, nous ne devons pas considérer les acteurs comme ayant des rôles et des responsabilités assignés étroits… Nous ne voyons pas le gouvernement, le secteur privé et la société civile travailler en silos, mais plutôt coopérer pour donner corps à des ambitions communes », a relevé M. Scully.

Le ministre a affirmé que le Gouvernement britannique a établi le réseau international TechHub par le biais du programme d’accès numérique qui catalyse un accès numérique efficace, abordable et sécurisé pour les populations exclues et mal desservies au Kenya, au Nigéria et en Afrique du Sud.

Pour sa part, Paula Ingabire, ministre des technologies de l’information et de la communication du Rwanda, a souligné que les bonnes réformes juridiques et réglementaires nécessaires pour assurer une connectivité et une accessibilité significatives doivent être en place.

« Nous devons examiner les politiques d’accès universel et non seulement l’accès, mais également veiller à ce que le prix soit abordable alors que nous favorisons la connectivité à large bande pour tous et veillons à ce que personne ne soit laissé pour compte », a indiqué Mme Ingabire.

Quant à Kojo Boakye, Directeur des politiques publiques pour l’Afrique et le Moyen-Orient, à Meta, il a confirmé que la création d’une connectivité significative consiste pour les gouvernements à créer le cadre réglementaire politique dans lequel le secteur privé peut investir, alors que les Organisations de la société civile devraient informer les régions où l’investissement doit être effectué.

« Le gouvernement devrait certainement définir l’agenda et l’environnement réglementaire politique propices à un accès plus accru et plus abordable.

Lorsque ces deux éléments sont bien exécutés, vous avez de grands projets comme 2Africa, le projet Meta reliant 33 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et qui apportera plus de capacités que tous les câbles à ce moment-là », expliqus M. Boakey.

De son côté, Junhua Li, Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires économiques et sociales a soulignant l’importance de l’accès numérique et le rôle critique de l’IGF en tant que plateforme d’échange d’expériences et de bonnes pratiques. L’IGF peut accélérer la connectivité universelle en créant de nouveaux partenariats et en générant de nouvelles idées, a-t-il dit.

Pour lui, «les progrès technologiques doivent en fin de compte servir un rôle plus large de développement durable et ne laisser personne pour compte ».

«Nous avons besoin de la coopération des gouvernements, des fonds de pension et du secteur privé dans le déploiement de la connectivité et nous devons nous assurer que le financement et l’infrastructure soient déployés exactement dans les endroits et les communautés qui en ont besoin», a relevé, pour sa part, Lise Fuhr, Directrice générale, de l’Association européenne des opérateurs de réseaux de télécommunications, soulignant que les investisseurs ont besoin de clarté et de certitude qu’ils font un bon investissement.

« La connectivité doit être significative et abordable, mais nous ne pouvons pas risquer une ingérence indue du gouvernement. Nous ne pouvons pas risquer la fermeture du réseau et nous ne pouvons pas avoir de mandat descendant pour les protocoles », a-t-elle mis en garde.

La 17e réunion annuelle de l’IGF-2022, dont les travaux se poursuivront jusqu’à vendredi autour du thème général de « l’Internet résilient pour un avenir partagé, durable et commun », constitue une plate-forme essentielle pour permettre des discussions sur la gouvernance de l’Internet, y compris la durabilité, la sécurité, la stabilité et le développement de l’Internet.

Cette 17eme réunion annuelle porte sur cinq sous-thèmes en l’occurrence « Connectez toutes les personnes », «Promouvoir les droits de l’homme et éviter la fragmentation d’Internet », « Protéger les données », « Assurez la responsabilité et la sécurité en ligne » et « Réglementer les technologies émergentes, y compris l’intelligence artificielle ».

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