Abidjan, 12 fev 2021 (AIP)- La cheffe de mission de l’ONG Médecin sans frontière (MSF), Caroline Ducarne, a appelé l’ensemble des parties aux conflits à respecter les droits humanitaires et à favoriser l’accès aux soins médicaux, lors d’un café de presse, rapporte l’Agence de presse centrafricaine (ACAP).
« MSF sonne l’alerte sur le risque de détérioration d’une crise déjà présente et silencieuse qui entrainera davantage de souffrance, une augmentation de morbidité et de mortalité. MSF a demandé aux acteurs de continuer leurs efforts afin d’augmenter la réponse humanitaire », a-t-elle insisté mercredi 10 février 2021 à Bangui, la capitale de la République centrafricaine.
Au cours d’une rencontre avec la presse dont l’objectif était de dresser le bilan des activités réalisées auprès de la population et la réponse humanitaire durant la crise en Centrafrique, l’un des responsables de MSF, Fernado Galvan, est revenu sur les interventions de l’ONG médicale notamment la prise en charge médicale des blessés de guerre dans les villes affectées par la crise à savoir Bangui, Bossangoa, Bambari, Bangassou, Paoua, Bouar, Carnot et Batangafo.
Selon M. Galvan, la crise en Centrafrique a occasionné des déplacements massifs de la population vers les pays frontaliers de la République Centrafricaine à savoir la République Démocratique du Congo et le Tchad, d’où le MSF appuie les autorités sanitaires en apportant des aides humanitaires aux réfugiés centrafricains.
L’ONG MSF a été créée en 1971. Elle est une organisation humanitaire sanitaire d’urgence, ayant pour mission de porter secours aux populations dont leur vie est menacée par la santé ou des conflits armés.
(AIP)