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Journée des réfugiés : Le Niger accueille plus de 400 000 déplacés internes et externes (ONU)


  20 Juin      59        Migration (546), Société (45053),

 

NIAMEY, 20 juin (ANP) – Le Niger enregistre quelque 400.000 réfugiés et déplacés internes liés aux conflits en cous  dont  Boko Haram actif dans le bassin du lac Tchad  et au djihadisme sévissant au Nord Mali,  renseigne  le HCR dans un message à l’occasion de la journée du réfugié ce jour.
La Région de Diffa frontalière du Nigeria  en proie à Boko Haram  accueille quelque  249.813  de personnes déplacées , selon les chiffres officiels  publiés en juillet 2018 parmi lesquelles   118.868 réfugiés nigérians, 25.731 rapatriés et 104.288 déplacés internes, La situation en matière de sécurité s’est encore détériorée en mars et avril 2019  dans la zone en raison d’attaques suicides répétées  et d’incursions armées perpétrées par le groupe armé Boko Haram-notamment du 8 au 2 mars, et l’enregistrement d’une nouvelle vague de déplacements (principalement des mouvements secondaires). Environ 20.000 personnes ont fui, principalement  dans la ville de Diffa, et sur le site de Kinjandi dans la commune de Geuskerou, rapporte l’organisme onusien.
A ces chiffres s’ ajoutent   plus 56.000 réfugiés maliens chassés par les violences au Nord Mali dans les régions de Tillabéry (Ouest) et de Tahoua (Nord)  et plus de 20.000 nigérians dans la zone de Maradi, fuyant le banditisme, ce qui porte à plus de 400.000 personnes dépacées.
A l’Est du pays,   des réfugiés nigérians fuyant la violence terroriste dans les  Etats du nord du Nigéria  ’y ont trouvé asile depuis 2013. La situation s’est considérablement dégradée au début de 2015 avec les premiers attentats perpétrés  sur le territoire du Niger. En mai 2015, les autorités ont décidé d’évacuer la population de la région du Niger, située dans les îles du Lac Tchad.
Après les premiers attentats, la situation est devenue mixte, il s’agit de réfugiés nigérians, de rapatriés (ressortissants nigériens qui ont émigré  mais sont retournés au Niger) et de personnes  déplacées internes. La majorité des personnes déplacées sont dispersées dans plus de 140 sites, villages et villes spontanés situés le long de la route principale de la région, la Route nationale N°1 et dans le camp de réfugiés de Sayam Forage.
Le HCR travaille avec le gouvernement du Niger sur le plan de réinstallation volontaire de 10.000 personnes au camp de Sayam Forage. Le HCR aide également le gouvernement à rechercher des solutions pour le reste de la population nouvellement déplacée. L’état d’urgence, en vigueur depuis 2015, a été prolongé. Plus de 100.000 nouveaux déplacés étrangers et nationaux.
La situation en matière de sécurité a des graves répercussions sur l’économie de la région, en réduisant la capacité d’absorption de la population hôte et la capacité de la population déplacée de subvenir à ses besoins. Malgré une augmentation significative des interventions humanitaires, les besoins restent importants. Déjà faibles avant la crise, les services et infrastructures de base (eau, santé et éducation) sont de plus en plus sous pression.
Les principaux piliers de la stratégie du HCR pour la région  de Diffa sont les suivants : dans le cadre du processus de décentralisation du Niger, assurer la résilience des institutions par le développement des capacités et le soutien aux autorités (élus locaux et autorités administratives) ; renforcer la politique hors camp autour du programme d’urbanisation grâce à des interventions durables et à des partenariats dynamiques, notamment avec la Banque mondiale.
SML/MHM /CA/ANP- 00101 Juin 2019

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