Lomé, 21 fév. (ATOP) – Des acteurs impliqués dans la célébration de la Journée internationale de femme (JIF) ont été informés du thème de l’édition 2023 : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » et des activités inscrites au programme au cours d’une réunion d’information, le lundi 20 février à Lomé.
Cette réunion est initiée par le ministère en charge de la Promotion de la Femme. Elle a regroupé les représentants et des membres des cellules genre des ministères ; des organisations de la société civile et les partenaires. La réunion a été couplée d’une conférence-débat sur ce thème.
L’objectif de cette activité est de mettre tous les acteurs au même niveau de compréhension du thème pour leur permettre de bien mener les activités. Il s’agit également d’améliorer le programme et d’échanger sur les activités prévues dans le cadre de cette journée.
Des activités, entre autres, le message radio-télévisé de la ministre en charge de la Promotion de la femme, des appuis aux centres informatiques des femmes ; des tournées de sensibilisation dans les différentes régions, la réhabilitation du Centre informatique pour les femmes (CIF) de Kara sont inscrites dans l’agenda de cette célébration. Il est également prévu des causeries -débat dans les villages, et émissions radio-télévisées. L’apothéose dont la date sera communiquée ultérieurement, sera marquée par un panel sur le thème retenu et le lancement de l’application mobile sur les violences basées sur le genre.
Deux sous-thèmes ont été développés par des experts au cours de la conférence-débat. Il s’agit de : « Innovation et transformation technologique à l’ère du numérique : enjeux et opportunités pour les femmes au Togo » et « Espace digital et violences basées sur le genre : quelles stratégies pour une lutte efficace ».
Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Promotion de la Femme, Koffi Gani a indiqué que le digital exige des compétences techniques et des moyens financiers dont la majorité des femmes ne disposent pas. Il devient impérieux, dit-il, de donner des capacités nécessaires en vue de promouvoir leur droit au digital et les rendre plus compétitives au regard des exigences de l’économie numérique. M. Gani a convié l’assistance à mettre en place des stratégies et des actions qui facilitent les droits de la femme dans le monde digital et à lutter contre les violences numériques.
La directrice du Genre et des Droits de la Femme, Mme MazaloTèbièAmoussou-Kouétété a présenté le bilan des trois dernières célébrations. Il ressort qu’en 2021 et 2022, la réunion d’information n’a pas eu lieu à cause de la Covid-19 mais le partage s’est fait par des courriers. Comme acquis, la directrice a relevé qu’une dizaine de coopératives a bénéficié de matériel de travail durant ces célébrations. Mme Mazalo a ajouté que le contact avec les femmes a été renforcé et les consciences ont été éveillées grâce aux panels développés lors de ces manifestations.
La journée internationale de la femme est célébrée chaque 8 mars. Elle donne l’occasion de renforcer l’autonomisation des femmes dans tous les domaines.
