Kaolack, 6 nov (APS) – Des acteurs de Kaolack (centre), ont entamé lundi, une session de formation de trois jours sur la traite des personnes, à l’initiative du Haut-commissariat des Nations-Unies des droits de l’homme, a constaté l’APS.
Elle est organisée en partenariat avec la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes, avec le soutien de la coopération italienne à l’intention des magistrats, policiers, gendarmes, travailleurs sociaux, etc.
Les participants vont être formés sur les techniques d’investigation, de recueil de preuves, d’interrogatoire des enfants victimes de traite, pour leur donner les outils nécessaires afin de mieux prendre en charge la question des enfants victimes de traite.
« Cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui pour la protection des enfants victimes de la violation de leurs droits’’, a précisé le magistrat Adama Ndiaye, directeur adjoint des droits humains au ministère.
Il a rappelé que le Sénégal a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques régionaux et internationaux relatifs à la lutte contre la traite des personnes. En 2005, la loi 2005-06 du 10 mars 2005 relative à la traite des personnes et aux pratiques assimilées a été adoptée, a-t-il ajouté.
« Cette loi ne suffit pas, il faut maintenant procéder à la formation de tous les acteurs. Donc, parmi les outils de lutte contre ce phénomène, il y a aussi la formation des acteurs qui interviennent dans le cadre de la prise en charge de cette problématique », a indiqué Adama Ndiaye.
« Les organisateurs de cette formation ont eu l’ingénieuse idée de convier à cette activité la directrice de l’Agence de lutte contre la traite des personnes de la République sœur de la Gambie, parce qu’ils ont compris que le phénomène de la traite des enfants ne saurait être combattu par un Etat seul’’, a expliqué le magistrat. »
