Kaolack, 8 nov (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, Baboucar Moundor Ngom a magnifié le ‘’grand bond’’ noté dans l’évolution de la filière avicole depuis 2005, une année marquée par la fermeture des frontières pour des raisons sanitaires.
‘’Notre filière avicole a fait un grand bond depuis 2005, année de fermeture de la frontière pour raison sanitaire’’, a dit M. Ngom en prononçant le discours du ministre de l’Elevage et des Productions animales, à l’occasion de l’ouverture officielle des journées nationales de réflexion et de proposition pour le développement de l’aviculture traditionnelle.
‘’Au cours de ces cinq dernières années la production de viande de volaille est passée de 19 000 tonnes en 2013 à plus que 40000 tonnes en 2017, soit une hausse relative de 111 pour cent’’, a dit l’adjoint au gouverneur, ajoutant que ‘’dans la même période la production d’œufs de consommation est passée de 459 millions d’unités à plus de 600 millions d’unités’’.
Ainsi, il ajoute que ‘’le chiffre d’affaires annuel de l’aviculture avoisine la somme de 150 milliards de francs CFA et les différentes chaines de valeur ont en outre permis de créer plus de 50 000 emplois, tous métiers confondus’’. Quant à l’effectif de la volaille traditionnelle qui, regorge d’un potentiel non encore exploré, il est estimé à 27 010 822 contre 37 530 000 pour l’aviculture industrielle, renseigne M. Ngom.
Selon lui, l’aviculture traditionnelle est encore confrontée à des contraintes qui ont pour noms, entre autres, persistance, apparition et recrudescence de certaines maladies et non-respect des normes biosécurité, faible transformation des produits avicoles. Il invite les aviculteurs sénégalais à explorer davantage ce secteur par la restructuration et le renforcement des capacités techniques, organisationnelles et managériales des femmes et jeunes qui s’y adonnent généralement.
Cet atelier de deux jours qui a pour objectifs de trouver des solutions aux différentes contraintes au développement de l’aviculture traditionnelle est initié par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CCNCR) et ses partenaires dont le Projet d’appui aux filières animales (PAFA-E). AMD/MD