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Kloto/ appréciation de la performance des programmes : les cadres du contrôle financier renforcent leurs capacités a Kpalimé


  15 Janvier      126        Economie (20813), Finance (1497),

 

Lomé, le 15 jan. (ATOP) – Quatre-vingt cadres de la Direction Nationale du Contrôle Financier (DNCF) prennent part du 14 au 25 janvier à Kpalimé à un atelier de formation sur « L’appréciation de la performance des programmes » et  « La mutation du contrôle financier au contrôle budgétaire ».
L’atelier  est organisé par le ministère de l’Economie et des Finances à travers le Projet d’Appui à la Mobilisation des ressources et au renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI). Il se déroule en deux sessions de cinq jours. La première court du 14 au 18 janvier et la seconde du 21 au 25 janvier.
Cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des cadres de la DNCF en matière d’appréciation de la performance des programmes dans le domaine de la réforme budgétaire axée sur les résultats. Il s’agit aussi d’accompagner ces cadres dans la mutation du contrôle financier par rapport à ses missions, à son programme et à ses outils de travail. Cet atelier entend en outre amener ces cadres à apprécier l’efficacité de la dépense, à élaborer le projet annuel de la performance et du rapport annuel de la performance. Il veut enfin outiller les participants sur l’analyse des facteurs explicatifs de la dépense, les autorisations d’engagement (AE), les autorisations de paiement (AP) et les crédits de paiement (CP).
La session qui s’ouvre sur le thème « Appréciation de la performance des programmes » va aborder entre autres la notion et les caractéristiques du budget programmes, les notions essentielles de gestion axées sur les résultats,  l’appréciation de l’efficacité des dépenses. Elle édifiera également  les cadres de la DNCF sur l’évaluation des dépenses, l’évaluation de la soutenabilité de la dépense, l’élaboration du projet annuel et du rapport annuel de performance,  le principe de la fongibilité asymétrique des crédits,  les autorisations d’engagement et de crédit de paiement, l’analyse des facteurs explicatifs de la dépense.
Le directeur de cabinet au ministère de l’Economie et des Finances, Tofio Kossi a souligné que la déconcentration du contrôle financier constitue un vaste chantier, qui nécessite assez de moyens.
Il a fait savoir que la volonté du gouvernement pour parvenir à cette politique de gestion assainie des finances publiques a reçu le soutien de la Banque africaine de développement (BAD) à travers le projet PAMOCI. M. Tofio a rappelé les nouvelles missions du contrôle financier qui seront exercées non seulement a priori, mais aussi a postériori. « Le contrôleur financier dit-il, doit s’assurer de la légalité, de la régularité et de la conformité des opérations et des actes à incidence financière ainsi que de la soutenabilité budgétaire. Il doit aussi apprécier la qualité de la gestion budgétaire des ordonnateurs et évaluer la performance des programmes », a-t-il souligné.
Le directeur national du contrôle financier, Paniah Koffi Agbénoxévi, a rappelé aux participants qu’avec le budget programme les ministres sont devenus ordonnateurs de leurs dépenses, mais le ministre des Finances demeure toujours ordonnateurs des recettes. Il a rappelé aux cadres participants que c’est eux qui seront envoyés auprès des ordonnateurs pour attirer leur attention sur ce qui doit se faire. « Vous serez les collaborateurs du chef de programme et vous devez éviter la compromission », a souligné M. Paniah. « Le chef de programme à son budget et son objectif à atteindre, et vous n’êtes pas là pour rejeter son dossier, mais pour accompagner le responsable dans la mise en œuvre de son programme », a-t-il précisé.

ATOP/AYH/SAS

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