Abidjan, 03 fév (AIP) – Le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a procédé samedi à Binguébougou, dans la sous-préfecture de Korhogo, au lancement officiel de la deuxième phase du programme BID-UEMOA d’hydraulique et d’assainissement en milieu rural.
Cette deuxième phase prévoit la réalisation de 120 forages équipés de pompes à motricité humaine, 30 mini-systèmes d’adduction d’eau potable solaires, 60 latrines améliorées pour les édifices publics et la promotion de la construction d’au moins 2250 autres domiciliaires par les populations bénéficiaires dans les régions du Poro, du Tchologo, de la Bagoué, du Kabadougou et du Folon.
Des activités de développement et de mobilisation communautaire accompagneront la mise en œuvre de ce projet qui vise à améliorer durablement l’accès des communautés rurales à l’eau potable et l’assainissement des zones reculées des régions ciblées tout en favorisant la création de pôles de croissance économique autour des infrastructures qui seront réalisées.
Le difficile accès à l’eau de façon générale et plus particulièrement à l’eau potable est caractéristique de ces cinq régions, a souligné le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba, expliquant le choix de la zone d’intervention du projet au cours de la cérémonie. « Dans ces régions, la plupart des localités ont des taux d’accès à l’eau potable inférieurs à la moyenne nationale », a-t-il indiqué.
La première phase du BID-UEMOA a permis de réaliser 300 points d’eau en Côte d’Ivoire sur un total de 3 400 dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a-t-on appris sur place. A terme, le programme prévoit de réaliser 8000 forages dans le secteur de l’eau potable.
D’un coût de 8,4 milliards de francs CFA, ce projet est financé à travers un partenariat entre la Banque islamique de développement (BID) qui assure 74,38% du financement, le gouvernement ivoirien qui en apporte 25,20% et l’UEMOA qui intervient à hauteur de 0,42%.
Le projet BID-UEMOA est exécuté par l’Office national de l’eau potable (ONEP) et s’intègre dans le programme « eau pour tous » lancé par le gouvernement pour permettre un accès facile à l’eau potable à 95% de la population ivoirienne d’ici à 2020.
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