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LA BIDC SIGNE UN ACCORD DE FINANCEMENT DE 32,8 MILLIARDS FCFA AVEC L’AFD


  29 Juillet      44        Finance (1502),

 

Lomé, 29 juil. (ATOP) – La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a signé, le mardi 28 juillet à son siège à Lomé, un accord de financement d’un montant de 50 millions d’euros soit environ 32,8 milliards FCFA avec l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la relance d’une économie durable dans les pays de la CEDEAO.
A ce financement s’ajoute une subvention d’assistance technique de 0,4 millions d’euros soit 263 millions FCFA. C’est la première fois que les deux institutions signent un accord de crédit qualifié d’historique. Cet appui financier vient soutenir la BIDC dans la déclinaison de son plan stratégique et le financement d’une transition économique durable dans l’espace CEDEAO.
La ligne de crédit de 50 millions d’euros sur 10 ans vise à contribuer au financement d’investissements de relance économique en lien avec l’agenda 2030 sur le développement durable. Elle va bénéficier aux Etats membres et aux opérateurs économiques de la CEDEAO. Plus précisément, cette facilité de crédit dans un contexte post-COVID-19, permettra à a BIDC de financer environ 100 millions d’euros d’investisseurs privés pour la relance économique. La subvention, elle, est destinée au renforcement des capacités de la banque ouest-africaine à travers des activités prioritaires pour la mise en œuvre de son plan stratégique et pour le développement d’une approche de finance responsable.
La cérémonie a été marquée par les signatures et échanges de documents entre le président de la BIDC, Dr George Agyekum Nana Donkor et de la directrice adjointe de l’AFD, Mme Maréva Matar. C’était en présence des membres du conseil d’administration et des cadres de la BIDC et de certains responsables de l’AFD.
Le président de la BIDC a affirmé que la signature des accords intervient dans le contexte de la pandémie du coronavirus (COVID 19) qui a entrainé une pénurie de liquidités sans précédent et une réduction significative des activités d’investissements et de financement. Dr Nana Donkor s’est réjoui de l’aboutissement des négociations ayant permis l’accord, après un processus rigoureux soumis à la BIDC qui a révélé la crédibilité de la banque communautaire. Il a souhaité que ce partenariat se consolide davantage pour accélérer le programme de développement de l’Afrique notamment dans les domaines de l’énergie, l’agriculture, la santé, l’environnement, l’éducation, de la culture et tourisme, la TIC, les infrastructures et d’autres secteurs porteurs.
Le président a remercié les responsables du groupe de l’AFD et tous ceux qui ont œuvré à la réalisation de l’initiative. Il a réaffirmé la détermination de la BIDC à accompagner le développement du secteur privé qui représente un pilier important de l’économie des Etats membres de la CEDEAO.
La directrice adjointe de l’AFD a salué la réactivité et le professionnalisme de l’équipe de la BIDC face aux sollicitations de l’AFD tout au long du processus. Mme Matar a inscrit la démarche dans la stratégie du Groupe AFD visant à accompagner « la structuration d’un écosystème financier résilient et durable, en mesure d’opérationnaliser le volet financier de l’Agenda 2030 sur le développement durable et l’Accord de Paris sur le climat en Afrique de l’ouest ». Pour elle, dans le contexte de la relance à l’issue de la crise sanitaire, l’intégration financière sous régionale constituera un enjeu crucial, et le positionnement des institutions financières régionales de développement comme la BIDC doit être renforcé afin de constituer des instruments au service de l’intégration régionale et de la transition vers des modèles économiques plus durables et résilients.

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