Abidjan, 27 fév (AIP)- Le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi a annoncé, jeudi, à Abidjan, lors de son passage sur le plateau de « Les Rendez-vous du gouvernement », que la Brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM) a, en un an d’activité, démantelé et traité, effectivement 222 sites d’orpaillage clandestin.
Le Minstre Kouassi, qui dressait le bilan de la lutte contre l’orpaillage illégal, a indiqué que ladite brigade a diligenté des opérations de répressions dans 27 départements répartis dans 13 régions administratives du pays.
Ainsi, les commandos miniers ont-ils saisi du matériel sur les lieux (139 pelles hydrauliques, 123 motopompes, 51 générateurs, 81 motocyclettes, 27 groupes électrogènes et divers matériels et produits toxiques) et procédé à l’interpellation de 139 personnes qui ont été déférées.
Au plan judiciaire, cela a valu 14 condamnations prononcées par les tribunaux répressifs avec pour bilan 57 condamnations à des peines de prison ferme, assorties d’amendes de l’ordre de 2,72 milliards de francs à payer à l’Etat de Côte d’Ivoire et, au titre des dommages et intérêts, 630 millions de francs CFA à verser au ministère en charge des mines, 50 millions de francs CFA à l’Etat et 118 millions de francs CFA à la Société de développement des forêts (SODEFOR).
Au nombre des clandestins sous le coup de sanctions judiciaires, 31 étrangers ont été interdits de paraitre sur le territoire de Côte d’Ivoire, un ivoirien a subi le même sort sur une période de trois ans sauf qu’il est autorisé à ne limiter ses déplacements que dans sa localité d’origine et un autre ivoirien s’est vu privé de ses droits civiques pendant cinq ans.
A la date du 6 décembre 2018, le nombre de sites d’orpaillage clandestins s’élevait à 241 pour une population de 23 400 individus, selon le bilan communiqué en son temps par le ministre Jean Claude Kouassi.
(AIP)