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LA CEDEAO VEUT RÉSORBER SON DÉFICIT EN INFRASTRUCTURES


  20 Février      626        Leadership Africain (162),

 

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) va mettre en place un plan directeur des infrastructures 2020-2045, pour pallier le déficit en la matière dans l’espace communautaire, a annoncé jeudi, à Dakar, le commissaire en charge des infrastructures de l’institution sous régionale, Pathé Guèye.

Selon lui, ce plan directeur vise à réduire le coût de l’énergie et à porter le taux d’accès à l’électricité de 39 % à près de 70% en 2040.

Le commissaire en charge des infrastructures de la CEDEAO s’exprimait lors d’un séminaire sur les projets prioritaires d’infrastructures régionales, ouvert ce jeudi à Dakar.

« Nous voulons réduire les coûts de transport et stimuler les échanges intra-africains par la modernisation des corridors routiers, des routes d’interconnexion, des ports, des réseaux de chemin de fer et du transport aérien », a-t-il dit.

Ce projet aura également comme but d’assurer la sécurité alimentaire et celle de l’approvisionnement en eau par la réalisation de barrages multifonctionnels et la réalisation d’infrastructures de stockage hydrauliques.

Au cours de la dernière décennie, les pays africains ont enregistré « des taux de croissance de 5%, ce qui n’a pas permis de réduire sensiblement la pauvreté. Le commerce intra-africain est à peine de 10% et la CEDEAO ambitionne de porter ce taux à 40% », a-t-il expliqué. Il estime que « cela permettra de renverser la tendance actuelle ».

Selon Pathé Guèye, le faible niveau du commerce intra-africain est dû en partie au déficit en infrastructures, une situation qui « entrave la promotion de l’intégration régionale et contribue à la marginalisation de la région ouest africaine dans l’économie mondiale ».

En ce qui concerne le transport routier, il estime qu’il faut multiplier par deux ou trois le nombre de kilomètres de routes existantes pour atteindre le même niveau que celui sur le continent asiatique.

A son avis, la situation actuelle ne permet pas le désenclavement des pays non côtiers et « rend difficile l’écoulement des produits » dans les centres de commercialisation.

Il soutient que le déficit d’infrastructures touche aussi le transport ferroviaire, aérien et maritime.

« Les ports sous régionaux sont confrontés à des problèmes liés à l’insuffisance des infrastructures et des équipements portuaires, à une bureaucratie lourde et à des procédures administratives complexes », a-t-il lancé.

« Ce séminaire matérialise la détermination de la CEDEAO à mener une riposte d’envergure pour renverser le sombre diagnostic que nous avons entendu sur l’état des infrastructures dans l’espace communautaire », a déclaré le secrétaire d’Etat chargé du réseau ferroviaire, Mayacine Camara.

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