Kinshasa, 12 janvier 2020 (ACP).- Me Mwamba Mushikonke, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), a indiqué vendredi, au cours d’un entretien avec l’ACP à Kinshasa, que sa structure s’engage activement dans le processus de faire signer le moratoire sur la peine de mort par le gouvernement congolais au cours de l’année 2020.
Me Mwamba a, toutefois, rappelé que c’est par l’entremise de la CNDH que la RDC s’est dotée de ce moratoire avant d’ évoquer les conditions pénibles dans lesquelles croupissent les détenus de la prison de haute sécurité d’Angenga à Lisala, dans la province de l’Equateur.
Selon les dernières enquêtes menées par cette institution d’appui à la démocratie, plus de 200 condamnés croupissent sans visite des membres de leurs familles respectives ni accès aux avocats.
Pour le président de la CNDH, sa structure a le pouvoir de garantir la protection du droit à la vie et de tout texte condamnant l’exécution de la peine de mort telle que mentionnée dans l’article 4 de la Constitution de la République Démocratique du Congo. «Le droit de l’homme est lié à celui de la vie, qu’il faut sans conditions protéger», a souligné Me Mwamba avant d’inviter l’Etat congolais à fournir des efforts afin d’améliorer les conditions carcérales.
ACP/Fng/Fmb