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LA COOPÉRATION ENTRE DOUANES DES DEUX PAYS MISE EN EXERGUE À TRAVERS L’OPÉRATION ’’AILES AFRICAINES’’


  25 Juin      466        Securité (2994),

 

Dakar, 25juin (APS) – L’attaché douanier régional de l’ambassade de
France au Sénégal, Michel Gindroz, a salué mardi la « vieille tradition
de coopération » liant les douanes françaises et sénégalaises,
l’opération ’’Ailes africaines’’, mise en œuvre depuis plusieurs
années, étant selon lui ’’emblématique’’ de cette coopération.

L’opération « Ailes africaines », mise en œuvre depuis plusieurs années,
est destinée à contrôler les petits avions pour lutter plus
efficacement contre les grands trafics, drogue, armes, etc.

Elle consiste d’abord en ’’une action de formation, et ensuite il y
aura des opérations de contrôles approfondis qui seront opérées et
coordonnées par les douanes de l’ensemble des pays de la
sous-région’’, a indiqué l’attaché douanier régional de l’ambassade de
France, à l’ouverture d’un séminaire de formation sur le contrôle de
l’aviation privée.

Selon Michel Gindroz, ’’l’année passée, grâce à l’opération Aile
africaine 5, il y a eu plus d’une demi-tonne de produits stupéfiants
qui ont été saisis’’.

« Les résultats sont enregistrés et permettent ensuite une diffusion à
l’ensemble des membres en temps réel de messages opérationnels’’,
a-t-il expliqué.

Moctar Kettani Doucouré, coordonnateur de la Direction générale des
douanes du Sénégal, note de son côté que l’opération les « Ailes
africaines » vise à ’’cibler le trafic de drogue par le vecteur aérien
notamment l’aviation privée’’.

’’La douane a des prérogatives de contrôle sur tous les moyens de
transport, que ça soit des moyens institutionnels connus ou des moyens
de transports privés’’, a-t-il souligné.

’’Si dans un pays, on identifie des vols privés, la douane est obligée
d’être présente pour faire ses contrôles par des ciblages et par une
présence permanente au niveau des aéroports mais aussi les aéroports
secondaires’’, a rappelé M. Doucouré.

Il signale que quand un aéroport est secondaire, « la présence de la
douane est intermittente’’, cela fait que chaque fois qu’il lui est
donné l’occasion d’être informée de l’existence de vols privés qui
arrivent, « la douane est présente pour faire ce contrôle parce que ce
sont des vecteurs qui ne sont pas suffisamment contrôlés’’.

’’L’accompagnement de la douane française, c’est en termes de
formation d’abord mais également en termes d’équipements, la douane
française nous a dotés d’équipements à usage facile pour détecter la
drogue’’, a précisé le coordonnateur de la Direction générale des
douanes du Sénégal.

’’La formation est obligatoire parce qu’avant d’aller sur le terrain,
il faut connaitre les routes de la drogue et elles ne se feront
connaitre que par un échange d’expérience, par la formation, par
l’identification des drogues’’, a-t-il insisté.

Des représentants d’une quinzaine de pays d’Afrique prennent part à
cette formation dont l’objectif est de « renforcer la capacité
d’intervention des douanes et des Forces de défense et de sécurité de
ces pays pour les aider de mieux faire face aux nouvelles pratiques
dans le trafic illite par voie aérienne ».

Selon un communiqué de presse, « la formation réglementaire, des cas
pratiques de l’opération de contrôle et le renseignement douanier en
tant que nécessité opérationnelle incontournable seront entre autres
modules présentés ».

Cette formation est rendue possible grâce à la collaboration de
l’Organisation mondiale des douanes (OMD), de l’ambassade de France,
de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et
des administrations douanières, selon la douane sénégalaise.

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