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La couche d’ozone est en train de se restaurer (Etude)


  9 Novembre      47        Environnement/Eaux/Forêts (6467), Société (45095),

 

Abidjan, 09 nov (AIP)- Après la découverte de trous béants dans les années 1980, la couche d’ozone qui protège des rayons ultraviolets, semble être en voie de reconstitution, selon un nouveau rapport des Nations Unies (Scientific Assessment of Ozone Depletion 2018) publié mercredi.

Les perforations de l’hémisphère Nord pourraient être entièrement fixées d’ici 2030 et celle de l’Antarctique d’ici 2060. Selon ce même rapport, c’est un exemple de ce que les accords mondiaux peuvent réaliser en matière de protection de l’environnement. La couche d’ozone avait été endommagée par des produits chimiques artificiels notamment le chlorofluorocarbures (CFC).

La couche d’ozone est située à environ 10.000 km au-dessus de la Terre. Il s’agit d’une forme incolore d’un type spécifique de molécule d’oxygène qui protège la Terre des rayons ultraviolets. Ceux-ci peuvent causer le cancer de la peau, des problèmes oculaires et des dommages aux cultures. Les chlorofluorocarbures (CFC) ont effectivement commencé à ronger la couche d’ozone. On retrouve des CFC dans des produits comme les bombes aérosols, les réfrigérateurs, les isolants en mousse et les climatiseurs.

C’est ainsi qu’en 1985, la communauté scientifique a découvert un trou béant dans la couche d’ozone au-dessus du pôle Sud, à son pire niveau à la fin des années 1990, soit environ 10 % de la couche d’ozone supérieure qui a été appauvrie. Mais depuis 2000, il a recommencé à augmenter d’environ 3% par décennie, selon le rapport de l’ONU.

Un accord international appelé le Protocole de Montréal auquel 180 pays ont adhéré, a fait en sorte que les entreprises trouvent des produits de remplacement pour ces produits nocifs. En signant le protocole, ces pays ont accepté d’éliminer progressivement les produits chimiques comme les CFC.

Pour le Pr Jérôme Koumba, du Programme des Nations-unies pour l’environnement, ce résultat est encourageant mais ce n’est pas encore un succès complet. « Nous n’en sommes qu’à un point où la récupération a pu commencer », a-t-il ajouté, soulignant que certaines zones de la couche d’ozone ne sont pas encore sur la voie d’une reconstitution.

Aussi, les experts craignent que l’augmentation des émissions de certains produits chimiques contenant du chlore ne ralentisse encore les progrès réalisés dans la restauration de la couche d’ozone. Ces produits chimiques sont normalement fabriquées en Chine pour être utilisées dans les produits de décapage de peinture et pour créer du PVC et ne sont pas réglementés.

Cependant de nombreux experts estiment que la reconstitution est un grand pas pour l’avenir. « C’est une très bonne nouvelle. Si les substances appauvrissant la couche d’ozone avaient continué d’augmenter, les effets auraient été énormes », a déclaré Paul Newman, spécialiste en chef des sciences de la Terre au Centre des vols spatiaux Goddard de la NASA et co-président du rapport de l’ONU.

(AIP)

tls/cmas

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