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La Cour Constitutionnelle du Niger « met en garde » ceux qui remettent en cause ses décisions


  18 Décembre      55        Politique (25314),

 

NIAMEY, 18 Décembre (ANP) – La Cour Constitutionnelle du Niger, la plus juridiction en matière constitutionnelle et électorale a, dans un communiqué rendu public ce jeudi 17 décembre 2020, « mis en garde » tous ceux qui remettent en cause ses décisions, particulièrement les acteurs de la classe politique nigérienne.

En effet, note-t-on, depuis quelques semaines, un débat fait rage sur la nationalité d’origine du candidat à la présidentielle du 27 décembre prochain du parti au pouvoir, M. Bazoum Mohamed, situation par rapport à laquelle la Cour Constitutionnelle a été saisie par deux fois par d’autres candidats et sur laquelle elle a rendu deux décisions.

Seulement et en dépit du caractère sans recours des arrêts de cette Cour, cette question de nationalité d’origine du candidat Bazoum Mohamed continue d’occuper les débats au sein de la classe politique, notamment avec une autre saisine de la même Cour le mercredi 16 décembre par un autre candidat à la présidentielle, en l’occurrence l’ancien Chef d’Etat Salou Djibo.

Dans son communiqué, la Cour Constitutionnelle, après s’être étonnée des derniers développements du processus électoral en cours au Niger, fait remarquer que « tout laissait croire qu’un plan bien élaboré était en cours d’exécution en vue de discréditer la Cour, troubler la quiétude sociale et ainsi provoquer une instabilité et d’en faire supporter la responsabilité par les Institutions en charge dudit processus, en particulier la Cour Constitutionnelle ».

Tout en rejetant ce « procès d’intention », la Cour Constitutionnelle a estimé qu’elle est restée dans son devoir de réserve, privilégiant l’expression de ses motivations au travers de ses décisions.

Et c’est parce que les attaques récurrentes contre la Cour Constitutionnelle ont pris, ces derniers jours, des proportions inacceptables, que cette Cour, au regard des menaces que font peser les récentes sorties des acteurs politiques de tous bords sur la stabilité du pays, a voulu attirer l’attention des acteurs sur le fait qu’ »aucune menace sur ses membres, aucun jet de discrédit sur ses décisions, qui sont par ailleurs  des infractions à la loi pénale, ne seront désormais tolérés ».

Aussi et tout en réaffirmant jouer sa partition en toute indépendance et en toute transparence, la Cour Constitutionnelle a-t-elle appelé tous les acteurs à la retenue et au respect des attributions de toutes les Institutions de la République.

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