Sokodé, 25 juil. (ATOP) – La directrice exécutive de l’ONG Programme d’appui à la femme et à l’enfance déshéritée (PAFED-Togo), Mme GnofamMayi a, visité, le samedi 23 juillet, le site d’agroforesterie des femmes de la coopérative «Fèzrèwogoni» (la liberté est venue), à Amaïdè, canton situé à 20 km au nord de Sokodé, dans la commune de Tchaoudjo 3.
Cette descente sur le terrain a permis à Mme Gnofam de suivre le déroulement des activités des femmes sur le site du projet « Promotion de l’entrepreneuriat des agricultrices de la commune de Tchaoudjo3 » dans la région Centrale du Togo. Ce projet, exécuté par l’ONG PAFED-Togo, est financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il a pour objectif de contribuer à l’autonomisation économique des femmes et à l’amélioration de leurs conditions de vie dans la commune de Tchaoudjo3.
Sur un site de 9 hectares, Mme Gnofam a trouvé des femmes en pleine activité de maraîchage sur les sillons noircis par le compost. Les 30 agricultrices bénéficiaires du projet ont planté, sur une partie, des gombos, des piments, des laitues, des choux, des concombres, des tomates, du maïs, des poivrons, entre autres. Elles projettent également de planter du manioc, du soja et diverses essences de plantes à croissances rapides.
Maintenir la mobilisation autour du projet
Outre le suivi des activités, cette visite a permis à la directrice exécutive du PAFED-Togo, de conscientiser les femmes d’Amaïdè sur la nécessité de maintenir la mobilisation autour du projet pour sa réussite afin de contrer la vie chère. Selon Mme Gnofam, il reste quatre (04) mois d’accompagnement de ce projet démarré en décembre 2021 et les femmes ont l’obligation de succès car le projet promeut l’amélioration de leurs conditions de vie. « Mais nous voyons déjà que les renforcements des capacités, notamment en matière de fabrication du compost, d’entretien du champ ; les formations en agroforesterie et autres techniques agricoles biologiques ainsi que les transferts de compétences produisent déjà des résultats en aidant beaucoup ces femmes. Et en comptant avec leur mobilisation, leur motivation et leur engagement, nous sommes confiants que les objectifs du projet seront atteints », a affirmé la directrice exécutive. Elle a réitéré ses remerciements à l’OIF, au gouvernement, à l’Institut de conseils et d’appui technique (ICAT) et au maire de Tchaoudjo3.
Les bénéficiaires, par la voix de leur trésorière, Mme AssantiRahamatou, ont salué la mise en œuvre de ce projet dans leur localité. « Au niveau du projet tout se passe bien et chaque membre de la coopérative est mobilisée, motivée et engagée », a-t-elle dit. « Nous avons fertilisé le champ avec du compost qu’on nous a appris à fabriquer nous-mêmes et nous avons semé beaucoup de choses :gombos, piments, laitues, choux, concombres, tomates, maïs, poivrons, etc et nous comptons après semer, le soja et planter le manioc que nous allons transformer en granule », expliqué la trésorière. « Nous savons qu’en vendant tout ce que nous produirons dans notre champ nous seront capables de nous prendre en charge et prendre soin aussi de nos enfants et aider nos maris. Vraiment, nous disons un grand merci à l’OIF, au gouvernement, à l’ICAT et au PAFED et que Dieu les bénisse », a ajouté Mme Assanti.