Dakar, 19 nov (APS) – Djibril Dramé, membre de l’équipe de
coordination sous régionale de la FAO, a souligné mardi à Dakar,
l’importance de promouvoir une agriculture intelligente face aux
effets des changements climatiques.
Une agriculture intelligente face au climat est nécessaire pour
répondre aux besoins alimentaires d’une population en croissance à
travers des pratiques compatibles aux exigences de résilience et de
réduction des émissions des gaz à effet de serre, a-t-il notamment
indiqué.
Il intervenait à un atelier sous régional de partage de connaissances
et de sensibilisation face au climat dans les petits états insulaires
en développement et en Afrique de l’Ouest.
‘’Les pratiques agricoles sur le continent dépendent en grande partie
de la pluviométrie et se caractérisent par de petites exploitations à
faible productivité, exacerbées par des facteurs dus aux changements
et aux variabilités climatiques’’ a-t-il expliqué.
Il ainsi souligné l’importance de transformer les systèmes
alimentaires pour respecter les trois piliers de la durabilité
économique, sociale et environnementale, appelant à travailler de
façon pointue sur les politiques liées aux effets climatiques qui
affectent le secteur agricole.
‘’L’agriculture est un gros contributeur aux changements climatiques à
travers les émissions autour de la production, du transport, de la
distribution des aliments’’ a indiqué Djibril Dramé.
Il a fait part du souhait de l’Organisation des Nations-Unies pour
l’alimentation et l’agriculture de voir l’atelier va permettre de
trouver des solutions d’adaptation dans des contextes spécifiques aux
différents pays.
Le concept d’agriculture intelligente face au climat (AIC), vise à
améliorer l’adaptation du développement agricole à la réactivité
climatique, tout en offrant une approche intéressante dans la
recherche de solutions innovantes pour transformer et réorienter les
systèmes agricoles de la région, a-t-il laissé entendre.
Elle contribue à accroître ‘’durablement’’ leur productivité et
soutenir la sécurité alimentaire, la résilience des écosystèmes face
aux nouvelles réalités du changement climatique, selon le technicien à
la FAO.
‘’L’AIC offre également des opportunités pour contribuer à la mise en
œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) à travers
la réduction des émissions des gaz à effet de serre et la promotion
des bonnes pratiques d’adaptation et de résilience’’ a insisté Djibril
Dramé.