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La FAO/RDC lance un nouveau programme : « Manger en paix : un droit universel »


  31 Mai      100        Economie (20989),

 

Kinshasa, 31 mai 2019 (ACP).-L’Agence onusienne en charge de l’agriculture et l’alimentation «FAO» a lancé un nouveau programme «Manger en paix : un droit universel» en RDC, au cours d’un café  de presse organisé vendredi, dans la salle représentation de cet organisme international.

Selon M. Aristide Obame, représentant de la FAO en RDC, ce programme permettra aux personnes déplacées internes de relancer rapidement la production agricole, à travers la remise des outils aratoires (arrosoirs, bêches et houes) et des semences maraichères (amarantes, aubergines, gombo et tomates).

Pour les retournés et les familles d’accueil, la FAO met un programme plus complet grâce à la promotion de l’élevage de cobayes, de lapins et de chèvres. Ainsi, des enfants et les femmes enceintes et allaitantes qui n’avaient pas mangé la viande pendant plus de deux mois, ont accès aux protéines animales.

De plus, la distribution de semences de maïs et de manioc permet aux communautés de réaliser des champs communautaires pour lutter contre la faim.

M. Obame rappelle qu’en août 2016, les conflits armés ont entrainé une dégénération de la sécurité au Kasaï Central, par la suite, une crise s’est étendue à une grande partie de la région du Kasaï, avec des actes d’humiliation et de violence. Près de 1,4 millions de personnes, en majorité des femmes et des enfants ont dû quitter le village, causant la destruction des maisons occasionnant ainsi la perte de stocks de nourriture, de semences, d’outils aratoires et de bétail.

Après avoir subi ces traumatismes psychiques et physiques, le seul moyen qui peut permettre à ces femmes victimes de reprendre une vie active, est l’agriculture. De plus, la production agricole leur redonne l’espoir de construire l’avenir dans la dignité.

La FAO plaide en faveur d’un financement considérablement accru pour répondre à ces besoins et appelle à une paix durable qui permet à tout un chacun de produire sa propre nourriture, de retrouver sa dignité et d’espérer un avenir meilleur et prospère, conclut-il.

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