Dakar, 16 avr (APS) – Le représentant de la FAO au Sénégal, Gouantoueu
Robert Guei, a souligné mardi l’urgence de s’assurer que la
gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal repose sur des
mécanismes et des processus permettant de prendre en compte les
intérêts des populations notamment les plus vulnérables.
’’Il est urgent de s’assurer que la gouvernance foncière (dans le
bassin du fleuve Sénégal) repose sur des mécanismes et des processus
qui permettent de prendre en compte les intérêts des citoyens et
notamment des plus vulnérables’’, a-t-il déclaré.
M. Guei, également coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO
pour l’Afrique de l’Ouest s’exprimait à la cérémonie de l’atelier
régional de clôture du projet d’amélioration de la Gouvernance
foncière dans le bassin du fleuve Sénégal.
’’Dans un contexte mondial marqué par des changements et défis
globaux, la pression sur les ressources naturelles et notamment sur
les terres s’intensifie à un rythme exponentiel et le bassin du fleuve
Sénégal n’y échappe pas’’, a-t-il fait savoir.
La FAO et L’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) ont
conjointement mis en œuvre pendant trois années, au Mali, en
Mauritanie, au Sénégal et en Guinée, le projet ’’Une gouvernance
foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du
fleuve Sénégal (SRB, en abrégé)’’.
Le projet a été mené avec l’appui de la République fédérale d’Allemagne.
Il visait à renforcer la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve
Sénégal en améliorant la reconnaissance et la sécurisation des droits
légitimes des communautés locales, tout en tenant compte des enjeux
que représente la montée en puissance des investissements agricoles.
La rencontre a regroupé pendant deux jours à Dakar une soixantaine de
participants, essentiellement des membres de l’OMVS, des acteurs
gouvernementaux des représentants de l’association des maires du
bassin et d’autres intervenants clés des organisations de la société
civile des quatre pays.
M. Guei a en outre assuré que les questions foncières font partie des
activités prioritaires de son organisation dans ses efforts globaux de
lutte contre la faim et la pauvreté.
’’’Elles sont aussi évidemment au cœur des préoccupations de toutes
les institutions représentées dans cette rencontre’’, a-t-il indiqué.